Le pays de Galles veut s’offrir « quinze jours de plus » avec son sélectionneur Warren Gatland, qui quittera son poste après la Coupe du monde au Japon, en battant la France dimanche en quarts de finale, a expliqué mercredi l’entraîneur de la technique individuelle Neil Jenkins.
« +Gats+ n’est pas seulement un entraîneur incroyable, c’est aussi une personne incroyable. Il apporte tellement à son environnement », a dit l’entraîneur des skills dans l’hôtel de Beppu, sur l’île mériodionale de Kyushu, où le XV du Poireau prépare le grand rendez-vous.
Gatland vit sa dernière aventure à la tête des Gallois qu’il a dirigés pendant 12 ans et guidés vers 3 Tournois des six nations auréolés du Grand Chelem (2008, 2012, 2019). Le Néo-Zélandais rentrera ensuite dans son pays entraîner les Chiefs jusqu’en 2023.
« Ce serait incroyablement triste de le voir partir » dimanche en cas d’échec, a dit Jenkins. « Ce serait bien de s’offrir quinze jours de plus au Japon, pour lui et pour tout le monde », a ajouté l’ancien ouvreur de la sélection (1991-2002).
L’équipe qui l’emportera sera assurée de rester deux semaines de plus dans la métropole de Tokyo, où auront lieu les demi-finales, la finale et le match pour la 3e place.
Le pays de Galles n’a jamais atteint une finale de Coupe du monde, contrairement à la France qui a échoué trois fois sur la dernière marche (1987, 1999, 2011). En 2011, les Bleus l’avaient emporté de justesse (9-8) contre les Dragons en demi-finale.
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