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la police arrête l’opposant Bobi Wine lors d’une réunion publique

La police ougandaise a arrêté lundi le député d’opposition et chanteur Bobi Wine, dispersant ses partisans à coups de gaz lacrymogène, lors d’une réunion publique en vue de la présidentielle de 2020.Plus connu sous son nom d’artiste Bobi Wine, Robert Kyagulanyi, 37 ans, élu député en 2017, est devenu le porte-parole d’une jeunesse ougandaise urbaine et souvent très pauvre qui ne se reconnaît pas dans le régime vieillissant du président Yoweri Museveni, 74 ans.Il a été arrêté ou assigné à résidence à de nombreuses reprises depuis 2018, notamment dans le cadre de son inculpation pour avoir organisé un rassemblement illégal en juillet 2018. Des poursuites selon lui motivées politiquement.Il a annoncé en juillet son intention de briguer la présidence ougandaise lors des élections de 2021 et devait lancer une série de réunions publiques.Mais la police est intervenue lundi, empêchant la tenue de la première d’entre elles, dans une église catholique de sa circonscription de Kampala, a constaté un journaliste de l’AFP.Des partisans de Bobi Wine ont mis le feu à des pneus et ont bloqué des routes. La police a utilisé des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des balles en caoutchouc pour disperser la foule. Le porte-parole de la police, Fred Enanga, a confirmé l’arrestation de Bobi Wine et de plusieurs membres de son entourage. »Nous les détenons provisoirement dans le commissariat de Kasangati. Ils vont être prochainement remis en liberté, mais nous étudions la possibilité de les poursuivre pour avoir organisé un rassemblement non autorisé et désobéissance », a-t-il déclaré à l’AFP.M. Museveni, né le 15 août 1944, est le seul président que la plupart des Ougandais connaissent, dans un pays où un habitant sur deux a moins de 16 ans. A l’initiative du parti au pouvoir, la Constitution a été récemment modifiée pour supprimer la limite d’âge pour briguer la présidence, l’autorisant ainsi à se présenter pour un sixième mandat en 2021.Le président ougandais a entamé samedi une marche de six jours dans la jungle pour retracer la route empruntée par ses guérilleros lorsqu’il s’est emparé du pouvoir à Kampala, il y a plus de 30 ans.

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