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Euro de basket: Valériane Ayayi ne veut « plus revivre le fiasco » de l’an passé face aux Belges

Avant le quart de finale de l’Euro contre la Belgique, jeudi (18h00) à Belgrade, la basketteuse Valériane Ayayi se souvient de la « bonne claque » infligée l’an passé au Mondial par ce même adversaire aux Bleues qui se sont promis « ne plus revivre ce fiasco ».

Q: Que pensez-vous du jeu de l’équipe de France jusqu’à présent?

R: Le premier objectif (trois victoires en poule contre la République tchèque, le Monténégro et la Suède, ndlr) a été rempli. On est monté en puissance défensivement dans les trois matchs. Notre jeu est de plus en plus fluide, on arrive à trouver nos automatismes avec les joueuses en forme du moment. Il y a de l’énergie positive qui se dégage. A nous de continuer à monter en puissance. Ce que j’aime dans cette équipe, c’est qu’on défend fort et qu’on va vite vers l’avant pour marquer des paniers. Il faut qu’on s’en serve, peu importe qui est en face. Il faut aller de l’avant. »

Q: Quel souvenir vous a laissé la défaite de l’an passé face aux Belges (86-65) en quarts de finale du Mondial?

R: « Un très mauvais, forcément, comme à toutes les Françaises. Ce n’était même pas le fait de perdre, c’était la manière. On ne s’était pas battues avec nos armes et on l’avait vraiment regretté. On veut changer les choses. On avait pris une bonne claque l’année dernière et la première chose qu’on s’est dite c’est qu’on ne voulait pas revivre ce fiasco. »

Q: Vous prenez plus d’importance et vous vous montrez plus régulière que lors des compétitions précédentes. Comment l’expliquez-vous?

R: « J’ai eu une saison à l’étranger (au club de Prague avec lequel elle a joué le Final Four de l’Euroligue, ndlr) qui m’a fait beaucoup de bien. Je me suis épanouie, j’ai pris du plaisir dans mon jeu. On m’a demandé de prendre de nouvelles responsabilités, ce que j’ai appris à faire. En équipe de France, mon but a toujours été de me donner à 100%. Ça a plus au moins bien marché en fonction de facteurs plus ou moins favorables. Si l’équipe peut un peu plus se reposer sur moi, tant mieux, mais il y a tellement de forces dans le groupe que toutes les joueuses ont quelque chose à apporter. »

Propos recueillis par François BONTOUX

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