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Investiture LREM à Paris: Villani réfute avoir « monté un front » contre Griveaux

Le député Cédric Villani, candidat à l’investiture LREM pour la mairie de Paris, a réfuté jeudi avoir « monté un front » contre le favori Benjamin Griveaux, après avoir engrangé le ralliement de Mounir Mahjoubi et du député Matthieu Orphelin.

M. Villani s’est réjoui sur BFMTV et RMC de ces soutiens, et a « tendu la main » à des candidats déclarés en dehors de LREM, Gaspard Gantzer « avec qui (il) partage beaucoup de points communs » et Pierre-Yves Bournazel.

Interrogé sur le rôle d’Emmanuel Macron dans cette désignation du candidat de la majorité, à quelques jours de l’audition des prétendants par la commission d’investiture de LREM mardi, l’élu de l’Essonne a déclaré: « Ce que je dis au président, c’est que je suis occupé à construire le meilleur projet, au cœur des valeurs de LREM, qui rassemblera depuis l’écologie sociale jusqu’à la droite progressiste, où se reconnaîtront des gens aussi variés que Gaspard Gantzer, Pierre-Yves Bournazel, avec les forces vives de LREM, et des gens qui ont laissé leur marque, pas par des mouvements d’appareil mais parce qu’ils ont su incarner quelque chose ».

Une allusion à Benjamin Griveaux, soutenu par plusieurs cadres de LREM et proche d’Emmanuel Macron.

Relancé sur son éventuelle intention de « monter un front » contre l’ancien porte-parole du gouvernement, Cédric Villani a précisé ne pas avoir « l’habitude de monter des fronts. Croyez-vous qu’on imprime sa marque en étant contre? »

MM. Villani et Griveaux ont « des parcours différents », et « chacun apportera sa patte » à « la base de projet de LREM », a-t-il estimé. « Dans la mienne, au-delà des figures imposées – mobilité, propreté, sécurité, prix des loyers et des logements -, il y aura un accent sur le rayonnement international de Paris, la technologie et l’entrée de Paris dans le futur », a détaillé M. Villani. Il souhaite « faire de Paris un laboratoire écoprogressiste pour se lancer dans le futur », avec « rigueur » et « ambition ».

Selon lui, « Paris c’est comme un bien mondial, qui se doit d’offrir son meilleur visage », contrairement à ce qu’à ses yeux il se passe « quand on entre aujourd’hui dans Paris: des portes sales, taguées, dans les embouteillages ».

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