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Wimbledon: L’épopée Gauff se poursuit

La révélation Cori Gauff, 15 ans, au bord du précipice vendredi, a sauvé deux balles de match pour finalement prolonger son aventure à Wimbledon, où elle affrontera en 8e de finale un ex N.1 mondial, Simona Halep.

Novak Djokovic poursuit lui sa route non sans avoir abandonné un set en route.

– Gauff, le conte de fées

Il y aura un avant et un après Wimbledon dans le tennis féminin. Une édition d’ores et déjà marquée du sceau de la naissance d’un phénomène, celui de la plus jeune joueuse de l’histoire du tournoi anglais à avoir intégré le tableau principal à 15 ans et 122 jours. Cori ‘Coco’ Gauff a pourtant vu la porte se refermer avant les 8e de finale. Menée un set à rien et 5-2 dans le 2e set, elle a dû sauver deux balles de match pour s’en sortir face à la Slovène Polona Hercog (60e). Mais au bout de 2h44 de jeu, et d’un renversement de situation assez incroyable, elle est parvenue à faire plier une joueuse âgé de 13 ans de plus qu’elle 3-6, 7-6 (7), 7-5. L’ovation du central a bien démontré l’engouement que suscite cette joueuse qui avait sorti Venus Williams au premier tour, elle qui n’avait remporté qu’un match sur le circuit principal avant de débarquer à Londres. Son épopée rappelle celle d’une autre Américaine, Jennifer Capriati, plus jeune joueuse à atteindre une demi-finale de Grand Chelem à 14 ans. Elle affrontera en 8e de finale une ex N.1 mondiale, Simona Halep, qui s’est montrée intraitable face à Victoria Azarenka, expédiée en deux sets 6-3, 6-1. Un défi idoine pour cette jeune joueuse arrivée au-delà de la 300e place mondiale à Londres et assurée d’intégrer le top 200 à la fin du tournoi. Mais le tournoi est loin d’être fini…

Sa plus grande surprise depuis le début du tournoi? « Miss Tina Knowles, la mère de Beyoncé, m’a posté sur Instagram. J’espère qu’elle a parlé de moi à sa fille parce que j’adorerais aller à un de ses concerts », a-t-elle lancé amusée.

– Djokovic égratigné

A Roland-Garros, le Serbe n’avait pas traîné face à Hubert Hurkacz (47e), balayant le Polonais en trois sets. Il en a été bien autrement sur le gazon londonien. Le Polonais, gros serveur mais pas seulement, a gêné le N.1 mondial bien plus qu’attendu, allant même jusqu’à lui chiper le 2e set à l’issue d’un tie-break superbe, après avoir cédé le premier. Le Serbe a vacillé, mais pas longtemps. Le tenant du titre n’aime pas trop ce genre de péripétie, encore moins en Grand Chelem, lui qui répète vouloir marquer l’histoire de son sport. Sans doute piqué au vif, il est alors monté d’un cran, passant à une vitesse bien trop élevée pour son adversaire. Un troisième set adjugé 6-1, et un quatrième 6-4, pour plier l’affaire et laver l’affront. Sa quête d’un 5e trophée à Wimbledon se poursuit donc, et cet avertissement ne devrait pas avoir d’effet notable.

– Anderson trop juste, Raonic refait surface

Kevin Anderson n’arrivait pas dans la peau d’un favori après son absence de trois mois sur le circuit suite à ses problèmes de coude. Le finaliste de la dernière édition, auteur d’une demi-finale épique face à John Isner, avait dû zapper la saison sur terre battue et n’a retrouvé les terrains qu’au moment du Queen’s il y a près de deux semaines. Ce manque de matches rendait ce rendez-vous londonien compliqué. Et il l’a donc été. Malgré deux bons premiers tours, il n’a pu masquer ses carences face à l’Argentin Guido Pella, sorti en trois sets 6-4, 6-3, 7-6 (4).

La Canadien Milos Raonic, ancien N.3 mondial en 2016 et finaliste cette année là à Wimbledon, s’approche tout doucement des quarts. Si le Canadien tarde à retrouver son niveau d’antan, gêné par plusieurs pépins physiques, il reste un sérieux client sur l’herbe, victorieux en trois sets face au géant américain Reilly Opelka 7-6 (1), 6-2, 6-1.

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