Avec l’investiture du candidat LREM pour les municipales à Paris, « c’est Macron qui va choisir son préfet » dans la capitale, a critiqué mardi Ian Brossat, adjoint à la maire actuelle et chef de file du PCF pour le scrutin.
Les trois candidats à la candidature LREM, Hugues Renson, Benjamin Griveaux et Cédric Villani, entendus mardi par la commission nationale d’investiture du parti, « ont tous leur défaut: ce sont tous des petits Macron. En réalité ce qu’ils (chez LREM, NDLR) cherchent ce n’est pas un maire de Paris, c’est un représentant du président de la République à Paris », a déploré M. Brossat sur Sud Radio.
« Or quand on est maire on doit défendre ses habitants, parfois contre l’Etat. La réalité, c’est que c’est Macron qui va choisir son préfet à Paris. On n’a pas besoin de ça pour Paris », a-t-il tranché.
Il faut au contraire pour la capitale « quelqu’un qui défendent les Parisiens, leur pouvoir d’achat, leur accès au logement, leur accès à la mobilité, et pas quelqu’un qui soit simplement là pour défendre l’Elysée ».
Il a jugé « dingue » que le chef de l’Etat « s’occupe de l’investiture du candidat macroniste pour la capitale » quand il y a tant à faire sur les terrains du « chômage, du pouvoir d’achat, de la désindustrialisation, des services publics ».
Ian Brossat a par ailleurs précisé que le PCF trancherait « en octobre » sur la présence de son candidat « soit dans une alliance de gauche, soit dans une liste autonome ».
« Mon obsession, c’est que Paris reste à gauche et ne tombe pas dans l’escarcelle des macronistes », a-t-il souligné, se disant « attaché au rassemblement de la gauche et des écologistes au second tour ».
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