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Lancement d’une Ariane 5 pour des satellites de gestion des catastrophes naturelles et du haut débit

Une Ariane 5 a décollé mardi de Guyane française avec à son bord deux satellites pour les besoins de l’Europe en matière de gestion des catastrophes naturelles et pour le haut débit à l’international, a annoncé Arianespace.

Le lanceur lourd européen Ariane 5 a décollé mardi du centre spatial guyanais (CSG) de Kourou en Guyane française à 16H30, heure locale (21H30, heure de Paris, 19H30, GMT).

Ariane 5 emmène à son bord deux satellites de télécommunication, Intelsat 39 pour l’opérateur Intelsat et EDRS-C pour l’Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus.

Il s’agit de la troisième mission de l’année pour le lanceur lourd européen.

La masse totale au décollage du lanceur était de 9,8 tonnes.

La durée de la mission, du décollage à la séparation des satellites est de 33 minutes.

Le satellite de télécommunications Intelsat 39, est conçu « pour répondre aux besoins des opérateurs de réseau haut débit, des fournisseurs de vidéo et des clients gouvernementaux » d’Afrique, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Océan indien a indiqué par communiqué Arianespace. La durée de vie d’Intelsat 39 est de plus de 15 ans.

EDRS-C intégrera le nouveau réseau européen « SpaceDataHighway », qui s’apparente au « premier réseau +fibre optique+ de l’espace » selon Arianespace. Ce satellite interviendra auprès des services de surveillance environnementale et de sécurité, en cas de catastrophe et de gestion des crises.

EDRS-C devra relayer en « quasi-temps réel » vers la Terre les données recueillies par des satellites d’observation, « ce qui prend plusieurs heures en temps normal », lit-on également dans le communiqué. La durée de vie du satellite est de 15 ans.

Ce tir est le premier à Kourou depuis l’échec du vol de la fusée légère européenne Vega le 10 juillet qui transportait un satellite d’observation de la Terre pour les forces armées des Emirats arabes unis.

Quelques minutes après le décollage, une anomalie était apparue sur Vega, « entraînant la fin prématurée de la mission et la destruction du lanceur », avait précisé le 12 juillet l’agence spatiale française Cnes.

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