Actuellement aux centres des tensions avec les États-Unis à la suite d’une attaque contre les installations pétrolières d’Arabie saoudite, le régime iranien connu pour ses graves violations des droits de l’homme, fait de nouveau parler de lui via une pratique sombre : le commerce non officiel d’organes.
L’Iran est le seul pays au monde où il est légalement possible de vendre un de ses organes. La loi a été approuvée par le Conseil des ministres iranien en 1997. Les donateurs obtiennent de l’argent de l’acheteur et de l’État, un système qui selon les mollahs élimine les listes d’attente mais qui en réalité exploite la pauvreté.
Au premier niveau de lecture, le système permet aux iraniens de vendre et d’acheter des organes sous la surveillance de deux organisations à but non lucratif. Celles-ci facilitent le processus en trouvant des fournisseurs potentiels et en les mettant en contact avec les destinataires. Elles sont aussi chargées de vérifier la compatibilité d’un don éventuel et d’assurer un commerce équitable. L’État garantit une prime en cash à chaque donateur et une année d’assurance maladie. Mais en réalité la plupart des dons se font lors de transactions privées.
Malgré le fait que l’Iran figure parmi les plus grands producteurs de pétrole et de gaz au monde, les Iraniens subissent une terrible crise économique due à des années d’exportation guerrière de la révolution islamique, de mauvaise gestion et de corruptions généralisée.
L’économie iranienne est en train de s’effondrer. Les sanctions économiques ont durement frappé le pays. Alors au milieu de cette sordide situation, une nouvelle activité lucrative a vu le jour : la vente d’organes corporels. Les nécessités financières et les procédures fastidieuses avec l’administration ont laissé place aux négociations non officielles, faisant du système iranien un véritable marché noir des organes humains.
Les iraniens sont tellement appauvris qu’ils sont prêts à vendre leurs organes sains pour nourrir leur famille ou payer leurs dettes !
Le Conseil national de la résistance iranienne, la seule alternative crédible aux mollahs vient de publier un rapport à ce sujet. On y apprend avec horreur que les iraniens peuvent vendre leur cornée pour 20 000 dollars, leurs reins pour 10 000 dollars, leur foie pour 50 000 dollars ou encore leur moelle osseuse pour 10 000 dollars.
Les prix des organes ne sont pas fixes et changent constamment. Le coût dépend de nombreux facteurs, notamment : l’âge des vendeurs, la gravité de l’état du patient, la gravité de l’état de santé du patient, à quel point l’organe est nécessaire et enfin du groupe sanguin. La plupart des vendeurs d’organes sont des jeunes âgés de 22 à 34 ans
Le rapport va jusqu’à publier des clichés montrant des annonces relatives à la vente d’organes dans les rues proches des hôpitaux de Téhéran abritant les principaux centres de transplantation rénale du pays.
Ces rues sont devenues tellement célèbres qu’on les appelle “Kidney street” soit “Rue du commerce du rein”. Pour annoncer la vente de leur rein, les donneurs écrivent leur groupe sanguin et leur numéro de téléphone sur des bouts de papier et les collent ou ils trouvent de la place. Certains vont même dans un ultime geste de désespoir jusqu’à tagger leur annonces sur les murs !
Guidé par l’appât du gain, on assiste à l’arrivée d’intermédiaire allant chercher des donneurs dans les quartiers pauvres afin de les préparer à l’opération. Le phénomène est tellement répandu que les autorités ne sont pas en mesure de le combattre préférant de toute façon se concentrer sur l’exportation belliqueuse de la révolution islamique. Ce qui fait de l’Iran, une nouvelle plaque tournante du commerce d’organes à travers le Moyen-Orient.
L’Iran a été pillé par le guide suprême Ali Khamenei, et le Corps des gardiens de la révolution islamique, forçant de nombreux iraniens à se lancer dans ce commerce horrible pour survivre. Le comble du cynisme est que le régime a non seulement obligé les populations pauvres d’Iran à vendre leurs organes, mais il en a également fait une activité lucrative pour ses centres médicaux officiels.
Selon le CNRI, cette tendance commerciale s’est intensifiée depuis la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, qui a rapporté plus de 100 milliards de dollars et permis au régime de vendre plus de deux millions de barils de pétrole par jour. Cette somme n’a visiblement pas été utilisée pour améliorer les conditions de vie du peuple iranien…
L’Organisation mondiale de la santé estime que les ventes de reins devraient être interdites. Le commercialisme des greffes vise des donneurs appauvris et vulnérables indique leur déclaration d’Istanbul. Cela mène inexorablement à l’iniquité et à l’injustice et devrait être interdit.
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