«C’est une histoire d’amour avant d’être un clin d’oeil à l’histoire», a confié Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, 33 ans, au «Figaro».
Prétendant au trône impérial, le trentenaire est l’arrière-arrière-arrière petit-fils de Jérôme Bonaparte, le plus jeune frère de Napoléon. Il a convolé en justes noces, samedi, dans la cathédrale des Invalides à Paris. Il s’est uni avec Olympia von Arco-Zinneberg, qui est, elle, l’arrière-petite-fille de Charles 1er, le dernier empereur d’Autriche.
«Notre mariage est à l’image de beaucoup d’autres couples d’aujourd’hui, de différentes nationalités européennes. C’est le fruit de la réconciliation et de la construction européennes, auxquelles je tiens énormément », a expliqué l’homme qui travaille comme gestionnaire de capital-risque à Londres.
« Je ne me suis pas plongé dans son arbre généalogique »
Une drôle de coïncidence puisque Napoléon Ier avait épousé Marie-Louise d’Autriche en 1810, après son divorce d’avec Joséphine. « Quand j’ai rencontré Olympia, je me suis d’abord plongé dans son regard, et pas dans son arbre généalogique ! Ensuite nous avons pu sourire de cette coïncidence historique », avait confié Jean-Christophe Napoléon à Stéphane Bern, en mai.
Pour la cérémonie, la comtesse portait à son annulaire droit sa bague de fiançailles, un bijou serti d’un diamant de 40 carats ayant appartenu à l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, note Paris Match.
Stéphane Bern ainsi que de nombreuses têtes couronnées européennes ont assisté à la cérémonie.
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