Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) estime que la catastrophe de Bafoussam survenu le 29 octobre est le fruit d’une urbanisation anarchique de nos villes.
Au moins 42 personnes sont mortes dans ce glissement de terrains de Bafoussam, dans l’Ouest du Cameroun. Un bilan effroyable qui n’a pas manqué de faire réagir la classe politique camerounaise.
«… Le Président élu présente (…) aux populations de la ville de Bafoussam ses sincères condoléances ». A Posté ce mardi 29 octobre 2019 le porte-parole de Maurice Kamto, principal opposant au régime de Paul Biya au pourvoir depuis 37 ans, sur sa page facebook.
Bien que compatissant à l’endroit des victimes, l’homme politique n’a pas manqué de tacler le gouvernement. D’autant que, dit-il, cette énième catastrophe est le fruit d’une urbanisation anarchique de nos villes. La quelle urbanisation est « due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage. Voire illégitimement, les pouvoirs publics étatiques et municipaux », accuse le MRC.
En plus d’être la conséquence d’une urbanisation anarchique, le drame de Bafoussam est une des conséquences tragiques d’une décentralisation ratée. Notamment avec la nomination des délégués du gouvernement. Qui, « ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s’en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local ».
Selon Maurice Kamto, il est urgent de mettre en place une véritable gouvernance locale. Laquelle va permettre aux populations de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux.
Le glissement de terrains de Bafoussam a fait 42 morts selon les derniers chiffres officiels. Pour le moment 36 des 42 victimes ont pu être formellement identifiées. Parmi les victimes, on dénombre une majorité d’enfants. Il y a en effet 26 enfants qui ont trouvé la mort (11 garçons et 15 filles). Du côté des adultes, il y a 10 femmes et 6 hommes. C’est une vraie catastrophe.
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