in

Maryam Radjavi exhorte l’Europe et la France à soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour la liberté

Après la sortie des États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran en mai 2018, les pays européens dont la France ont essayé de jouer la carte de la complaisance en accordant le bénéfice du doute au régime théocratique au pouvoir en Iran. Mais la vérité est que les mollahs ont toujours considéré le silence et la complaisance de l’Europe comme une faiblesse, et cela les a bien enhardis quant à leurs politiques expansionnistes et à l’exportation du terrorisme qui les caractérise.

C’est pour cela qu’il a été organisé, mardi 29 octobre 2019, à l’initiative de la Commission parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) de l’Assemble nationale de France, une conférence intitulée « Iran : répression, belligérance, nécessité d’une nouvelle approche ». Invitée à cette conférence, Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fait quelques recommandations aux parlementaires français face aux nombreuses provocations de Téhéran.

Elle a notamment mis l’accent sur le fait que le régime théocratique et misogyne au pouvoir en Iran a souvent recours aux prises d’otages et se sert de ses ambassades ainsi que de ses diplomates pour commettre des actes de terreur dans les autres pays du Moyen-Orient, aux États-Unis, mais aussi en Europe et en France notamment.

L’ingérence dans les affaires des pays de la région, et plus particulièrement en Syrie, au Liban et au Yémen, et la conspiration d’actes terroristes en Europe et ailleurs sont les armes dont le régime dispose pour se maintenir au pouvoir. A l’intérieur de l’Iran, les mollahs sont totalement désavoués et ont recours à la répression, à l’emprisonnement et à la peine de mort pour étouffer les mouvements insurrectionnels du peuple.

A en croire Mme Radjavi, l’unique option pour que règne la paix et la stabilité dans l’ensemble du Moyen-Orient se trouve dans le renversement du régime des mollahs et l’avènement de la démocratie. Elle a rappelé le fait que dans la conjoncture actuelle, le peuple iranien est excédé et souhaite âprement le renversement du régime des mollahs. Elle rappelle que les pays européens devraient mettre un terme à la politique de l’autruche et défendre la cause des pauvres citoyens iraniens qui ont soif de liberté et faim de démocratie et de droits humains. L’Europe devrait offrir son soutien au peuple iranien.

En dépit du désaveu du peuple iranien, on continue de penser dans certains cercles occidentaux que certains mollahs sont modérés. Sur cette prétendue modération, Mme Radjavi n’a pas fait la langue de bois : il n’existe aucune possibilité de modération dans ce régime. Téhéran profite des politiques de complaisance mise en œuvre en Europe pour entretenir cette illusion de modération afin de gagner du temps et poursuivre son bellicisme ainsi que son programme nucléaire.

La présidente élue du CNRI, Mme Radjavi a ajouté qu’il serait chimérique de penser que ce régime et capable de changer de comportement. Le Guide Suprême du régime, Ali Khamenei, a répété à plusieurs reprises que « tout changement de comportement équivaudrait à un changement de régime ».

Les mollahs sont totalement incapables d’abandonner leur programme nucléaire, le bellicisme et la répression en échange d’accords économiques et politiques. Ce sont les socles sur lesquels repose leur autorité. Mme Radjavi a enfin précisé que tant que l’Europe ne se décidera pas à imiter les États-Unis pour adopter une politique de fermeté vis-à-vis de Téhéran, les tensions et les crises au Moyen-Orient S’intensifieront toujours.

Parallèlement à cette conférence, une exposition a eu lieu sur l’Esplanade des Invalides au sujet du massacre de 30 000 prisonniers politiques à l’été 1988 en Iran. La plupart des victimes de ce bain de sang étaient des militants de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Destitution: l’enquête contre Trump monte en puissance dans un Congrès divisé

    Dix ans après le « casse du siècle » de Musulin, toujours des mystères