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Meurtre d’Oliver, 17 ans : deux jeunes toujours en garde à vue en Seine-Saint-Denis

Deux jeunes majeurs étaient toujours en garde à vue vendredi à Bobigny, au lendemain de la découverte en Indre-et-Loire du corps d’Oliver, 17 ans, disparu après une violente rixe la semaine dernière à 250 kilomètres de là, en Seine-Saint-Denis, a-t-on appris vendredi de sources proches de l’enquête.

L’adolescent originaire de Sevran est-il décédé lors de cette bagarre survenue dans la nuit du 6 au 7 novembre au bord du canal de l’Ourq, à Noisy-le-Sec? Etait-il encore vivant à son arrivée à Veigné, près de Tours, où son corps a été retrouvé dans un bois? Une autopsie doit avoir lieu vendredi pour éclairer les « nombreuses zones d’ombres » qui persistent dans cette affaire, a confié l’une de ces sources à l’AFP.

Vendredi, deux jeunes majeurs originaires de Noisy-le-Sec étaient toujours interrogés par les enquêteurs de la police judiciaire. Ils sont accusés de « tentative d’homicide en bande organisée, arrestation, séquestration ou détention arbitraire d’otages et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et devraient être déférés devant un juge d’instruction « dans les heures qui viennent », toujours selon cette source.

L’un avait été interpellé mercredi alors qu’il rentrait de Thaïlande, le deuxième s’était présenté de lui-même à la police mardi.

Lundi, un adolescent de 17 ans, lui aussi de Noisy-le-Sec, a déjà été mis en examen et écroué, soupçonné d’être également impliqué dans la disparition et le meurtre d’Oliver.

La victime avait été violemment frappée sur les rives du canal, après un différend lié a une « petite transaction » de drogue, selon une autre source proche de l’enquête.

Des images de l’agression ont été diffusées sur Snapchat, selon Le Parisien. On y voit la victime, allongée au sol, le visage en sang. Une voix masculine lance « casse-toi, casse-toi dans l’eau », selon le journal.

Après la disparition de l’adolescent, des appels à la vengeance ont circulé sur les réseaux sociaux. Sa mère avait appelé au calme dans les médias, implorant qu’on lui « rende » son fils « même s’il est mort ».

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