Les responsables de l’Union européenne tiennent leurs pourparlers au plus haut niveau avec le Zimbabwe depuis près de 20 ans dans le but d’améliorer les relations qui se sont détériorées sous le régime de l’ancien président Robert Mugabe.
Les discussions entre les ministres, plutôt que les fonctionnaires, pourraient conduire à la reprise de l’aide financière au Zimbabwe qui traverse une crise économique.
En 2002, l’UE a imposé des sanctions à des particuliers et à des entreprises en raison de violations des droits de l’homme et d’un programme de réforme agraire controversé.
Lorsque le président Emmerson Mnangagwa est arrivé au pouvoir, il y a deux ans, il s’est engagé à rétablir les relations diplomatiques.
Les pourparlers se déroulent au milieu des préoccupations croissantes de l’UE concernant les actes d’intimidation, de harcèlement et d’attaques physiques à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme, des représentants des syndicats et de la société civile et des politiciens de l’opposition.
L’UE devrait faire part de ses préoccupations à ce sujet, ainsi que des dépenses publiques.
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