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Poursuivi pour « harcèlement moral » par un ex-joueur, le Stade de Reims relaxé

Le Stade de Reims (Ligue 1) a été relaxé mardi par le tribunal correctionnel alors qu’il était poursuivi par l’un de ses anciens joueurs, Anatole Ngamukol, qui estimait avoir subi un « harcèlement moral ». Absents à l’audience du 1er octobre, Mathieu Lacour et David Guion, respectivement directeur général et entraîneur de l’équipe professionnelle du Stade de Reims, avaient fait l’objet d’une citation directe de la part de l’attaquant, licencié pour faute grave en novembre 2018 alors qu’il lui restait un an de contrat à honorer. Dans leurs motivations, les juges justifient que « la partie civile ne démontre aucun des éléments constitutifs de l’infraction », estimant que « des choix sportifs (…) ne se sont heurtés qu’à la très haute estime que la partie civile a d’elle-même ». Son avocate, Me Delphine Meillet, a annoncé son choix de faire appel.Le 1er octobre, M. Ngamukol, qui a évolué au Stade de Reims entre 2007 et 2009 (deux matches) puis entre 2017 et 2018 (29 matches, deux buts), avait expliqué comment il avait selon lui été « mis au placard » à la suite de l’accession en Ligue 1 du club, acquise en mai 2018. David Guion, ainsi que le président de son club, Jean-Pierre Caillot, l’auraient alors informé qu’ils ne comptaient plus sur lui la saison suivante.L’avocat du Stade de Reims, Me Rodolphe Bosselut, avait pour sa part axé sa plaidoirie sur « la réaction d’orgueil blessé » d’Anatole Ngamukol, rappelant que « le pouvoir de sélection est consubstantiel du métier d’entraîneur ».Le ministère public n’avait requis aucune condamnation.

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