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Un rapport prône un « resserrement » du corps des cadres d’Etat dans le sport

Un rapport, commandé en juin par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, pour sortir de la « crise des CTS » (conseillers techniques sportifs), préconise un « resserrement » de ce corps d’environ 1.550 cadres d’Etat qui exercent dans les fédérations, en recourant à plus de contrats de droit privé.Ce scenario passerait par « le non remplacement d’une partie des départs en retraite » de ces fonctionnaires, en échange duquel l’Etat fournirait aux fédérations des subventions pour recruter des cadres de droit privé, écrivent les deux auteurs de ce rapport de 30 pages remis mercredi, Yann Cucherat, directeur du haut niveau à la fédération de gymnastique, également adjoint aux Sports du maire de Lyon, et le magistrat à la Cour des comptes Alain Resplandy-Bernard.Sans donner de chiffres, ils estiment qu’il est nécessaire de garder un corps d’agents publics pour les directeurs techniques nationaux (DTN), certains entraîneurs nationaux ou de haut niveau et « un vivier de conseillers techniques sportifs fonctionnaires polyvalents, capables de passer rapidement d’une fédération à l’autre » pour diffuser « une politique publique ».Dans ce scenario, les deux auteurs du rapport estiment « utile » que l’Etat rouvre le concours de « professeur de sport » — à ne pas confondre avec les profs d’EPS — qui permet de devenir CTS, alors que sa suppression en 2019 a été l’un des moteurs de la crise entre le ministère et ses agents.Cette crise avait été déclenchée par la fuite, en septembre 2018, d’une note de Matignon demandant au ministère des Sports de supprimer quelque 1.600 postes chez ses agents sur la période 2018-2022, puis du projet de confier leur gestion aux fédérations, une piste que retient finalement le rapport remis mercredi, au moins partiellement.Selon ses auteurs, le scenario qu’ils privilégient a « l’avantage » de « donner une impulsion décisive à l’autonomisation du sport français, les fédérations retrouvant toute la maîtrise des moyens mis au service de leur projet sportif ». »Cependant », relèvent-ils, « si le ministère des sports estime ne pas être en mesure de créer un consensus minimum au sein du mouvement sportif sur cette réforme ou ne pas être en mesure (de l)’accompagner financièrement », « le pragmatisme imposera le statu quo sur ces questions statutaires afin de ne pas perturber plus encore la préparation des jeux de Paris en 2024 ».

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