in

XV de France: saison I, acte II pour l’encadrement

Choix du capitaine, groupe de 42 joueurs retenu pour le Tournoi des six nations au sein d’un vivier de 90 éléments suivis: à moins de deux mois de son premier match, le 2 février contre l’Angleterre, l’encadrement du XV de France a effectué, mercredi, un deuxième point sur l’avancée de son travail.+ Capitaine, rien ne presseIl faudra encore patienter pour connaître le nom du successeur, comme capitaine du XV de France, de Guilhem Guirado, retraité international après la Coupe du monde au Japon. Les trois jours passés, de lundi à mercredi, à Hossegor (Landes) dans la maison du manager Raphaël Ibanez face à l’océan Atlantique, pour un deuxième séminaire de travail après le premier, à Montgesty (Lot) sur les terres du sélectionneur Fabien Galthié, n’ont pas permis à l’encadrement de choisir le nom de l’heureux élu.Le pilier gauche de Bordeaux-Bègles Jefferson Poirot ? Le troisième ligne de Toulon Charles Ollivon ? Ou, autre nom qui revient fréquemment, le demi de mêlée de Toulouse Antoine Dupont ? Le choix, important, demande réflexion. « Ce n’est pas un sujet sur lequel on est pressé de prendre une décision car il faut prendre une bonne décision. (…) On prend le temps d’apprendre à connaître les profils et personnalités. C’est une charge très lourde. Jouer et être capitaine est quelque chose qui se prépare et ne se fait pas par hasard », a ainsi déclaré Galthié.Le nouveau capitaine sera connu au plus tard le 22 janvier, date de la conférence de presse officielle du lancement du Tournoi, à Londres.+ A 42, ça avanceSon nom devrait cependant être dévoilé avant, peut-être le 8 janvier, quand sera annoncé le groupe retenu pour préparer le premier match du Tournoi et donc de l’ère Galthié, le Crunch face aux Anglais. 42 joueurs devraient être retenus, comme avant chaque échéance (certains étant libérés dans leurs clubs pour les journées de Top 14 précédant les test-matches), un souhait de l’encadrement afin de pouvoir travailler en opposition à quinze contre quinze peu importent les blessures ou pépins physiques qui touchent inévitablement certains joueurs avant chaque rassemblement.La convention signée entre la Ligue et la Fédération ne permet pas, à l’heure actuelle, au staff de pouvoir compter sur un tel vivier. Mais les discussions entre les institutions et avec les clubs, qui emploient les internationaux, semblent avancer dans le bon sens, selon Ibanez: « Nous avons des échos très positifs à ce niveau-là ». Même si, Ibanez en est « conscient », une fois le Tournoi commencé, avec ses lots de blessés et de joueurs à libérer, « les rapports vont se tendre » avec les clubs.+ « Une identité » à consoliderMais en attendant, tout va bien dans le meilleur des mondes. Les clubs ouvrent volontiers leurs portes à Ibanez, Galthié, Laurent Labit (arrières), Karim Ghezal, William Servat (avants) et l’Anglais Shaun Edwards (défense) pour qu’ils viennent échanger avec les internationaux suivis. Ils sont 90 concernés, dans les radars à court ou moyen terme, dont le champion du monde des moins de 20 ans 2018 et 2019 Sacha Zegueur, bien qu’il évolue en Pro D2 (à Oyonnax).D’ici deux semaines, tous auront eu un entretien de trente minutes environ avec au moins un membre de l’encadrement, qui lui propose un bref montage vidéo de son jeu pour « montrer qu’on le connaît sur le plan rugbystique », dixit Galthié. « On essaie aussi de le découvrir sur le plan humain », via son parcours depuis l’école de rugby, poursuit le sélectionneur. »C’est le début du travail d’identité, un aspect qui nous semble très important: pourquoi veut-il porter le maillot de l’équipe de France ? (…) Pour +matcher+ au plus haut niveau, il faut avoir des fondamentaux solides, comme la conquête, mais aussi s’approprier une identité, celle de l’équipe de France, de nos couleurs, notre blason » ajoute Galthié.Cette identité est censée constituer un socle auquel se raccrocher dans les moments difficiles, sur le terrain, pour éviter « de faire basculer l’équipe dans un cercle vicieux. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Michel Drucker, Samuel Le Bihan et Brigitte invités de « Ça ne sortira pas d’ici ! » ce soir sur France 2

    Pédophilie dans le sport: des « dysfonctionnements graves » dans 77 affaires depuis 1970, plus de 250 victimes