OTTAWA –
Le chef de l'alliance militaire de l'OTAN laisse entendre que la mission d'entraînement dirigée par le Canada en Irak n'est pas sur le point d'être définitivement fermée.
Les commentaires du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, font suite à une suspension des activités de la mission ce week-end en raison de problèmes de sécurité suite au meurtre d'un commandant militaire iranien en Irak par les États-Unis.
S'exprimant après une réunion des ambassadeurs des 29 pays de l'OTAN, dont le Canada, Stoltenberg a déclaré que la mission de formation est essentielle pour continuer à défendre contre l'État islamique d'Irak et du Levant, ou ISIL.
Contournant les questions sur les appels de l'Irak aux États-Unis et à d'autres troupes étrangères à quitter le pays, Stoltenberg a déclaré que l'OTAN continuerait de s'entretenir avec les autorités irakiennes et qu'elle était prête à reprendre ses efforts de formation une fois que la situation sécuritaire s'améliorerait.
Le Canada dirige la mission de formation de l'OTAN en Irak depuis sa création en 2018 pour enseigner aux forces militaires et de sécurité irakiennes à défendre leur pays contre l'EIIL et d'autres menaces.
La mission de formation comprend environ 250 soldats canadiens tandis que le Canada compte également des dizaines de forces spéciales et d'autres militaires en Irak, dont les activités ont également été suspendues par crainte de représailles à la suite du meurtre du général iranien Qassem Soleimani.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 6 janvier 2020.
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