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Marion Maréchal auprès de Jean-Marie Le Pen aux obsèques de Roger Holeindre

L’ancienne députée du Front national (devenu Rassemblement national) Marion Maréchal a assisté jeudi auprès de son grand-père et cofondateur du parti Jean-Marie Le Pen aux obsèques de Roger Holeindre, figure historique du mouvement d’extrême droite.

La présidente du RN Marine Le Pen n’était pas présente mais avait fait déposer une gerbe pour le cofondateur du parti, ancien parachutiste et partisan de l’Algérie française, décédé dans la nuit du 29 au 30 janvier près de Paris.

L’eurodéputé et membre de la direction du RN Nicolas Bay était présent à la cérémonie, qui avait lieu dans l’église Saint Roch à Paris.

Coiffé du béret vert des parachutistes de la Légion, l’ancien président du FN Jean-Marie Le Pen était assis au premier rang entre son ami et ancien vice-président du FN Bruno Gollnisch, qui a prononcé l’éloge funèbre, et son épouse Jany, près de laquelle se trouvait Marion Maréchal.

Officiellement retraitée de la politique, directrice d’une école de sciences politiques à Lyon, l’ancienne élue du Vaucluse avait enlevé Le Pen de son patronyme en 2018, pour se distancer de son encombrant grand-père –exclu du FN en 2015 après ses propos polémiques sur la Shoah– et prendre son envol indépendamment de sa tante Marine Le Pen.

Assistaient aussi à la messe, prononcée en partie en latin, Yann Le Pen, mère de Marion Maréchal et soeur de Marine Le Pen, ainsi que l’ancien dissident du FN Carl Lang, parti fonder en 2009 le Parti de la France, que M. Holeindre avait rejoint après l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du FN.

M. Gollnisch a rendu hommage à la « ténacité » et à la « droiture » de Roger Holeindre, ancien député qui s’est occupé au FN des jeunes et a présidé un Cercle national des (anciens) combattants, fustigeant au passage un « grand remplacement démographique » et un « grand déclassement du peuple ».

« Du terrorisme islamique délivrez-nous Seigneur », a lancé le père Jean-Paul Argouarc’h, de la communauté traditionaliste de Riaumont (Pas-de-Calais), en saluant chez M. Holeindre « un des derniers remparts de l’armée française », juste avant la prière des parachutistes chantée au son des tambours.

« S’il y en avait plus comme lui (Holeindre) on n’en serait pas là où on en est aujourd’hui », confie en sanglotant Dominique Barassin, un ancien des troupes de la « coloniale ». Le cercueil a quitté l’église sous une floppée de drapeaux au son du « chant des Africains ».

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