BAGHDAD –
Au moins quatre roquettes ont frappé près de l'ambassade américaine tentaculaire à Bagdad et d'une base irakienne accueillant des troupes américaines à l'intérieur de la zone verte tôt dimanche, mais n'ont fait aucun blessé et n'ont causé que des dégâts mineurs, ont déclaré des responsables américains et irakiens.
L'attaque est survenue juste avant 3 h 30, heure locale, selon le colonel Myles B.Caggins III, porte-parole de l'opération militaire américaine en Irak. Il a seulement déclaré que les roquettes avaient frappé la base abritant les forces américaines et d'autres forces de la coalition.
Cependant, trois responsables de la sécurité irakienne ont déclaré que deux des roquettes sont tombées à l'intérieur du complexe de l'ambassade des États-Unis, tandis qu'une autre a frappé près de la base de la coalition. Les responsables irakiens ont parlé sous couvert d'anonymat car ils n'étaient pas autorisés à parler aux médias.
Cette attaque était la dernière d'une récente série de tirs de roquettes et de mortier sur des bases irakiennes abritant des troupes américaines. Jeudi, un obus de mortier a explosé dans la base aérienne militaire irakienne K1 dans la province de Kirkouk, dans le nord de l'Irak. Aucune victime n'a été signalée, ont indiqué des responsables de la sécurité irakienne.
Le 8 janvier, une attaque de missiles iraniens contre la base aérienne irakienne d'Ain al-Asad a blessé des dizaines de militaires américains. C'est en représailles à la frappe de drones américains à Bagdad qui a tué le général le plus puissant d'Iran, Qassem Soleimani, le 3 janvier.
L'ambassade des États-Unis à Bagdad a également été un point d'éclair au milieu des tensions entre les États-Unis et l'Iran dans la région, qui se sont déroulées en Irak ces dernières semaines. Les partisans irakiens d'une milice soutenue par l'Iran ont pris d'assaut le complexe de l'ambassade le 31 décembre, brisant la porte principale et incendiant la zone de réception.
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