Le gouvernement américain a donné suite à son avertissement aux Américains qui ont choisi de rester à bord d'un navire de croisière en quarantaine au Japon, leur disant qu'ils ne peuvent pas rentrer chez eux pendant au moins deux semaines après leur débarquement.
Les autorités américaines ont informé les passagers mardi de la restriction de voyage, citant leur possible exposition au nouveau virus à bord du Diamond Princess. Plus de 100 citoyens américains sont toujours sur le navire ou dans des hôpitaux japonais.
Une quarantaine de deux semaines du Diamond Princess se termine mercredi. Au cours du week-end, plus de 300 passagers américains, dont certains qui ont été testés positifs pour le coronavirus, ont quitté le Japon sur des vols charters. La plupart d'entre eux restent en quarantaine dans des bases militaires de Californie et du Texas, bien qu'une dizaine aient été transférés dans un hôpital.
Certains Américains ont décidé de tenter leur chance et de rester sur le navire. Mardi, on leur a dit que leur nom serait inscrit sur une liste de restriction de voyage. La lettre des autorités sanitaires américaines a déclaré que les passagers ne se verraient pas délivrer de carte d'embarquement ni autorisés sur un vol "jusqu'à ce que vous ne couriez plus le risque de propager une infection pendant le voyage".
La lettre les a également mis en garde contre toute tentative d'entrer dans le pays par le Mexique ou le Canada ou dans un port maritime, disant "vous serez arrêté par les autorités américaines des douanes et de la protection des frontières".
Le département de la santé et des sciences de l'Associated Press reçoit le soutien du département de l'éducation scientifique du Howard Hughes Medical Institute. L'AP est seul responsable de tout le contenu.
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