Plus de trois tonnes de cocaïne provenant d’Amérique du Sud qui devaient arriver dans le port de Marseille (Sud) ont été saisies en Italie dans le cadre d’une opération de police internationale, a annoncé jeudi la procureure de Marseille Dominique Laurens.
Trois personnes qui devaient prendre livraison de la drogue en France ont été interpellées près de Marseille, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse avec la patronne de l’Office antistupéfiants français (OFAST) Stéphanie Cherbonnier et, en vidéoconférence, le procureur italien Giuseppe Creazzo.
La drogue aurait pu rapporter 230 millions d’euros à la revente au détail, selon l’OFAST.
Conditionnée dans 90 sacs de sport cachés dans un conteneur au milieu d’une cargaison de purée de bananes, la cocaïne a été saisie par les Carabinieri italiens lors de l’escale du navire à Livourne (Ouest de l’Italie) lundi.
C’est alors qu’elle a été remplacée « par des produits de substitution », avant que le conteneur ne reparte pour Gênes (Italie) puis Marseille, sa destination finale, a précisé Mme Laurens.
A Marseille, jeudi matin, après le déchargement du conteneur, trois hommes ont pris en charge ce qu’ils croyaient donc être de la cocaïne. Ils ont été interpellés à Saint-Mitre-les-remparts, à une quarantaine de kilomètres à l’Ouest de Marseille, alors qu’ils déchargeaient les sacs, dans une villa.
Même si concrètement la drogue a été interceptée en Italie, cette opération « vaut saisie en France », a précisé Mme Cherbonnier à l’AFP, en soulignant que plus de 50 enquêteurs avaient été engagés sur ce dossier.
Il s’agit de « la plus grosse saisie de cocaïne jamais réalisée en France métropolitaine », a-t-elle indiqué.
La plus grosse prise de cocaïne jamais signée par les autorités françaises, de 4,3 tonnes, avait eu lieu en 2006 au large de la Martinique, dans les Antilles françaises, à bord d’un cargo panaméen.
Sur l’année 2019, 14,5 tonnes de cocaïne avaient été saisies en France, un niveau record.
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Plus de trois tonnes de cocaïne d’Amérique du Sud qui devaient arriver dans le port de Marseille ont été saisies en Italie dans le cadre d’une opération de police internationale, a annoncé jeudi la procureure de Marseille Dominique Laurens.
Trois personnes qui devaient prendre livraison de la drogue en France ont été interpellées près de Marseille, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse avec la patronne de l’Office antistupéfiants français (OFAST) Stéphanie Cherbonnier et, en vidéoconférence, le procureur italien Giuseppe Creazzo.
La drogue aurait pu rapporter 230 millions d’euros à la revente au détail, selon l’OFAST.
Conditionnée dans 90 sacs de sport cachés dans un conteneur au milieu d’une cargaison de purée de bananes, la cocaïne a été saisie par les Carabinieri italiens lors de l’escale du navire à Livourne (ouest de l’Italie) lundi. C’est alors qu’elle a été remplacée « par des produits de substitution », avant que le conteneur reparte pour Gênes (Italie) puis Marseille, sa destination finale, a précisé Mme Laurens.
A Marseille, jeudi matin, après le déchargement du conteneur, trois hommes ont pris en charge ce qu’ils croyaient donc être de la cocaïne. Ils ont été interpellés à Saint-Mitre-les-Remparts, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Marseille, alors qu’ils déchargeaient les sacs, dans une villa.
Cette opération, qualifiée d' »exceptionnelle » par Mme Cherbonnier, a débuté le 19 février avec le signalement à l’antenne marseillaise de l’OFAST de l’arrivée prochaine d’un conteneur de cocaïne provenant d’Amérique du Sud, conteneur chargé à bord d’un navire battant pavillon des Iles Marshall.
Ce navire devant d’abord faire escale en Italie avant son arrivée finale en France, la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, saisie du dossier le 20 février, a alors fait appel à ses collègues italiens. « Nous avons été destinataires d’un ordre d’enquête européen », a précisé le procureur de Florence, Giuseppe Creazzo.
Même si concrètement la drogue a été interceptée en Italie, cette opération « vaut saisie en France », a précisé Mme Cherbonnier auprès de l’AFP, après la conférence de presse, en soulignant que plus de 50 enquêteurs avaient été engagés sur ce dossier.
Il s’agit de « la plus grosse saisie de cocaïne jamais réalisée en France métropolitaine », a-t-elle soutenu, indiquant que cette opération sera comptabilisée dans les statistiques des saisies en France pour l’année 2020.
La plus grosse prise de cocaïne jamais signée par les autorités françaises, de 4,3 tonnes, avait eu lieu en 2006 au large de la Martinique, dans les Antilles françaises, à bord d’un cargo panaméen.
L’OFAST, officiellement né le 1er janvier 2020, a déjà saisi plusieurs grosses quantités de cocaïne, avec 720 kilos interceptés près de Bordeaux et près d’une demi-tonne au marché de Rungis, dans la banlieue parisienne, cachée dans une cargaison de bananes. 400 kilos ont ensuite été saisis à Gennevilliers, toujours en banlieue parisienne.
L’OFAST a été créé en remplacement de l’Office central pour la répression du trafic illégal de stupéfiants (Ocrtis), dont la réputation avait été entachée par divers scandales.
Sur l’année 2019, 14,5 tonnes de cocaïne avaient été saisies en France, un niveau record.
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