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Abidjan et Bouaké villes mortes sous couvre-feu

Abidjan et Bouaké, les deux principales agglomérations de Côte d’Ivoire, se sont transformées en villes mortes dès le début mardi à 21 heures du couvre-feu décrété la veille pour lutter contre la propagation du coronavirus, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Aucune circulation, rues désertes, commerces fermés… Les Ivoiriens ont renoncé à sortir, sans doute aussi découragés par une pluie battante dans les deux villes réputées pour leur vie nocturne.

A Abidjan (5 millions d’habitants), la police et la gendarmerie s’étaient déployées en nombre aux endroits stratégiques de la capitale économique, notamment sur les trois ponts traversant la lagune.

A Bouaké (centre), les forces de l’ordre patrouillaient aussi dans des rues désertes de la deuxième ville du pays (500.000 habitants).

« Pour l’heure, il n’y a aucun problème » a déclaré à l’AFP, un officier de police de Bouaké.

La Côte d’Ivoire, qui n’avait pas donné de bilan officiel depuis dimanche, a enregistré 48 nouveaux cas en deux jours pour un total de 73 mardi soir.

Le président Alassane Ouattara a décrété lundi soir l’état d’urgence et instauré un couvre-feu de 21h à 5h du matin entré en vigueur mardi.

Parmi les autres mesures prises, le président a annoncé la fermeture de tous les maquis (restaurants populaires) et bars à partir de minuit lundi, après les boîtes de nuit et autres lieux de divertissement la semaine dernière.

Le préfet d’Abidjan avait pu constater samedi lors d’une tournée que les mesures de protection (gel désinfectant, distance d’un mètre entre consommateurs) n’étaient pas respectées dans les maquis.

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