«L’Office fédéral des transports recommande aux entreprises de transports, rail et route confondus, de recourir au chômage partiel pour résister aux dégâts provoqués par la pandémie.
La perte de travail due à des mesures officielles ou à d’autres circonstances dont l’employeur n’est pas responsable peut être prise en compte», peut-on lire dans une lettre de l’ Office fédéral des transports (OFT) adressée aux entreprises de transport public et dont la «SonntagsZeitung» s’est faite l’écho.
Les mesures adoptées par les autorités en rapport avec le coronavirus peuvent être considérée comme des circonstances exceptionnelles: une demande est donc justifiée. Les transports publics comme les autres entreprises y ont droit: elles ont payé leurs cotisations à l’assurance-chômage, a déclaré le porte-parole de l’OFT, Michael Müller.
A utiliser si besoin
L’OFT a transmis le message aux CFF et à CarPostal pour qu’elles le transmettent aux autres entreprises concernées. L’office bernois n’exclut pas que les cantons puissent refuser le chômage à des entreprises de type service public, puisqu’elles ne portent au fond pas elles-mêmes leurs risques opérationnels.
Les CFF ont déjà déposé des demandes de chômage partiel dans différents secteurs d’activité. CarPostal a fait de même pour une centaine d’employés, a relevé leur porte-parole revenant sur des informations du même journal dominical, suivant ainsi les recommandations de l’OFT comme celles de l’Union des transports publics (UTP).
Celle-ci se plaint d’une perte de plusieurs centaines de millions dans son secteur dans une lettre adressée à la ministre des transports Simonetta Sommaruga, avait-on appris dans la presse dimanche dernier.
La Poste et la SSR aussi
La Poste a également déposé des demandes de chômage partiel pour ses différents secteurs, a dit un porte-parole dans la SonntagsZeitung. Les employés qui doivent rester à la maison parce qu’ils appartiennent à un groupe à risque sont concernés: les raisons du chômage ne sont donc pas opérationnelles. La Poste respecte en agissant de la sorte son obligation d’employeur.
La Poste et les CFF ne sont pas les seules entreprises proches de l’Etat à avoir déposé des demandes de chômage partiel. La SSR en a fait de même pour une partie de ses effectifs, en raison de l’annulation des grands événements sportifs et culturels ainsi qu’une baisse significative de ses revenus publicitaires.
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