Les malades ayant une ordonnance, les femmes enceintes, mais aussi les commerçants et artisans d’Ile-de-France « qui font fonctionner » les services essentiels pourront recevoir des masques cette semaine, a annoncé lundi la présidente de la région Valérie Pécresse.
La région Ile-de-France va organiser cette semaine « deux très grosses opérations de distribution de masques » qui concerneront d’un côté « les personnes malades, ayant des fragilités de santé, les femmes enceintes… ». En effet, « nous avons distribué 3,5 millions de masques dans les pharmacies » qui « pourront cette semaine être délivrés sur ordonnance, dans la limite de six masques par personne », a indiqué Mme Pécresse sur Europe 1.
La deuxième distribution concernera « les commerçants, artisans, les TPE qui sont ouverts et font fonctionner les services essentiels à notre pays », a-t-elle ajouté, en précisant qu' »en lien avec les mairies, la région distribuera » à ces publics « des masques pour chacun ».
Mme Pécresse, également présidente d’Ile-de-France Mobilités, a par ailleurs répété qu’il faudrait « munir de masques toutes les personnes qui entreront dans les transports » en commun.
« Pour les entreprises et les administrations » devant fournir ce matériel de protection, « j’ai mis en place une centrale d’achat régionale » qui « leur permet de commander leurs masques et d’être prêtes pour le 11 mai », a assuré Mme Pécresse, en précisant que les délais étaient de « 8-10 jours ».
Il s’agit de « masques chirurgicaux » qui ont été « testés et approuvés par l’ARS » et qui proviennent de « filières garanties », a-t-elle assuré.
Plaidant à nouveau pour « des mesures de régulation des flux » de voyageurs, Mme Pécresse a appelé à « économiser au maximum nos transports, télétravailler au maximum » mais aussi à « lisser les heures de pointe ».
Notamment à l’école, « faut-il que les enfants reviennent entre 8h00 et 9h00 comme les salariés? », s’est-elle interrogée.
Mme Péresse a par ailleurs appelé à un respect du confinement « partout et pour tous » même si « c’est difficile » quand « on est moins bien logés, avec une famille très nombreuse dans un tout petit appartement ».
Mais sinon « le risque réel est que le Covid-19 devienne la maladie des précaires, ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu respecter le confinement », a-t-elle averti.
Soulignant que certaines familles étaient « en train de basculer dans la pauvreté » avec le chômage et le confinement, elle a assuré que la région proposerait après la crise « une aide pour les familles les plus modestes ».
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