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les députés PS disent leurs « lignes rouges »

Pas de déconfinement « sans masques gratuits », politique de tests massifs, « cadre sanitaire clair » pour les écoles ou encore sans primes exceptionnelles pour les personnels mobilisés pendant la crise: les députés socialistes ont listé mardi leurs « lignes rouges » pour sortir du confinement.

Le groupe PS décidera de son vote sur le plan du gouvernement dans l’après-midi, au moment de sa présentation devant l’Assemblée.

Dans une proposition de résolution d’une vingtaine de pages, ils abordent les six thèmes évoqués par le Premier ministre (santé, école, travail, commerces, transports, rassemblements culturels ou sportifs) et y adjoignent un septième qui fait défaut à leurs yeux: « la prise en compte de la crise sociale ».

En matière de santé, outre des masques gratuits, ils plaident notamment pour l' »abandon de l’application +Stopcovid+ » et pour un isolement des malades.

Sur l’école, ils estiment que le calendrier annoncé par le gouvernement ne paraît « pas tenable », plaidant pour « laisser le temps nécessaire » aux collectivités et établissements.

Les députés demandent aussi « une reconnaissance spéciale et exceptionnelle de la Nation » pour les « premiers de tranchée » (soignants, caissiers, bénévoles associatifs…) et plaident pour une indemnisation des victimes du Covid-19 dans le cadre de leur activité professionnelle ou bénévole. Ils demandent une « prolongation du chômage partiel jusqu’à la fin du premier mois de reprise de l’activité ».

Ils réclament encore un « engagement de l’État à maintenir l’intégralité de ses dispositifs d’urgence en matière économique au moins jusqu’à l’été », et une « annulation des cotisations sociales et des impôts pour toutes les TPE et PME des secteurs ayant subi une interdiction d’accueil du public pour les mois de mars à juin ».

Ils demandent aussi le « port obligatoire du masque dans les transports en commun » et « un calendrier précis » sur l’autorisation des rassemblements pour les acteurs culturels ou sportifs.

Les élus invitent aussi le gouvernement « à imposer rapidement l’état d’urgence social », à côté de l’urgence sanitaire. Ils proposent notamment de créer « une aide de 300 euros par mois de confinement pour les allocataires du revenu de solidarité active, de l’allocation de solidarité spécifique, des aides au logement, des allocations du minimum vieillesse et de la prime d’activité, majorée de 100 euros par enfant » et de « développer la distribution de bons alimentaires ».

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