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nette chute des nouvelles contaminations en Iran selon les autorités

Les autorités iraniennes ont fait part samedi d’une « nette chute » des nouvelles contaminations au Covid-19, tombées, selon les chiffres officiels, à leur plus bas niveau depuis le 10 mars.

Ces chiffres, jugés largement sous-estimés par plusieurs responsables iraniens, dessinent depuis un mois une tendance de ralentissement du rythme des décès liés à la maladie et de sa propagation.

Entre vendredi midi et samedi à la mi-journée, 802 nouvelles infections ont été enregistrées, ce qui porte à 96.448 le nombre de cas confirmés de patients ayant contracté le nouveau coronavirus en Iran, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour.

Dans le même temps, 65 personnes supplémentaires sont décédées des suites de la maladie, a-t-il indiqué. Le bilan officiel de l’épidémie s’élève désormais à 6.156 morts en Iran, pays de loin le plus touché par le virus au Proche et au Moyen-Orient.

M. Jahanpour a jugé que les chiffres témoignaient d’une « nette chute des nouvelles contaminations ».

« J’insiste sur le fait que cette baisse régulière est fragile », a nuancé le vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi, sur la télévision d’Etat.

« Tout relâchement dans l’observation des protocoles sanitaires pourrait conduire le pays à se retrouver de nouveau face à une situation grave », a-t-il ajouté.

Selon M. Jahanpour, 77.350 personnes hospitalisées à cause du Covid-19 ont pu rentrer chez elles, guéries, depuis que les premiers cas ont été détectés dans le pays en février, et l’Iran présenterait « l’un des taux de guérison les plus élevés au monde ».

M. Harirchi a néanmoins appelé le gouvernement à revoir à la hausse le budget public de la santé, victime selon lui de coupes à cause des difficultés économiques provoquées par le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran en 2018.

Depuis le 11 avril, l’Etat a autorisé une réouverture progressive des commerces et a levé les restrictions sur les déplacements à l’intérieur du pays.

Ecoles, universités, mosquées, sanctuaires chiites, cinémas, stades et autres lieux de regroupement restent néanmoins fermés dans tout l’Iran.

A Téhéran, le port du masque est obligatoire dans les bus et le métro.

Le président du Parlement, Ali Larijani, plus haut responsable de l’Etat à avoir contracté le virus, a fait samedi sa première apparition publique en un mois, selon des images de la télévision d’Etat.

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