Un homme a été placé en garde à vue mardi dans le cadre de l’enquête sur le vol fin mars de « près de 40.000 masques » chirurgicaux au Centre spatial guyanais, a indiqué mercredi soir à l’AFP le parquet de Cayenne.
Interpellé mardi matin à son domicile, l’homme dont l’identité n’a pas été révélée est soupçonné d’avoir vendu une partie des masques de protection volés dans un local du centre spatial à des commerces en libre-services de Kourou.
Il a été placé en garde à vue au sein de la compagnie de gendarmerie de cette ville, qui a été chargée de l’enquête.
« Des masques de protection référencés, provenant du centre spatial guyanais de Kourou » ont été retrouvés par les enquêteurs mardi à son domicile, selon le site Guyaweb. Une information confirmée à l’AFP par une source judiciaire.
Le Centre national d’études spatiales — qui a porté plainte le 24 mars — avait expliqué après le vol avoir « fait l’acquisition de ce type de masques de protection pour faire face à l’épidémie du virus H1N1 » en 2009.
« C’est la majeure partie de ce stock que nous avions mis à la disposition » de l’Agence régionale de santé face à la pandémie du nouveau coronavirus, apparu en décembre en Chine et qui a fait à ce stade plus de 260.000 morts dans le monde. Mais l’ARS n’en avait pas pris possession immédiatement.
Selon la source judiciaire, il restait encore « un bon stock » au centre spatial après le vol.
« Il nous reste des masques », avait indiqué le CNES fin mars à l’AFP. « Nous conservons le nécessaire pour protéger les personnes dont la présence sur site est nécessaire et mettons le reste à disposition de l’ARS. Nous ne souhaitons pas communiquer de chiffres pour ne pas entraver l’enquête en cours », avait-il ajouté.
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