in

Des responsables afghans disent que des hommes armés ont tué 11 personnes lors d’attaques distinctes

KABOUL –
Des hommes armés ont tué 11 personnes au cours de deux attaques distinctes en Afghanistan, ont déclaré mercredi des responsables, la dernière d’une violence implacable qui continue de ravager la nation dévastée par la guerre.

Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur Tariq Arian, lors de la première attaque, un nombre inconnu d’hommes armés ont pris d’assaut mardi une mosquée dans la province de Parwan, au nord de la capitale, Kaboul, tuant huit fidèles et en blessant plusieurs autres.

Lors de la deuxième attaque, également tard mardi, des hommes armés dans l’est de la province de Khost ont attaqué une famille rentrant chez elle d’une mosquée voisine, tuant trois frères, a expliqué Arian. Dans les deux attaques, les hommes armés ont fui les lieux.

Personne n’a revendiqué la responsabilité de l’une ou l’autre attaque, mais les Taliban ont rapidement nié toute implication. Le groupe État islamique, qui a été de plus en plus actif en Afghanistan après avoir subi des pertes sur le champ de bataille du gouvernement et des forces américaines, ainsi que de ses rivaux talibans, a mené des attaques similaires dans le passé.

Washington a blâmé l’EI pour l’attaque horrible de la semaine dernière contre une maternité à Kaboul qui a tué 24 personnes, dont deux nourrissons.

A Parwan, Wahida Shahkar, porte-parole du gouverneur de la province, a déclaré que la police enquêtait sur l’agression, qu’elle a qualifiée de « crime contre l’humanité ».

Les mosquées ont également été le théâtre d’attaques fréquentes. En octobre dernier, l’EI a revendiqué la responsabilité de l’explosion d’une bombe dans une mosquée de l’est de la province de Nangarhar, qui a fait s’effondrer le toit, tuant 62 personnes et en blessant 36 autres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    le procureur général suisse menacé de révocation

    En Afrique subsaharienne, la stigmatisation est un frein dans la lutte contre le coronavirus