Le nombre de victimes à Téhéran a dépassé les 7090. Selon les rapports médicaux, au moins 220 personnes atteintes du coronavirus sont décédées dans le seul hôpital Labafi-Nejad de Téhéran.
Alors que la population à travers le pays est aux prises avec la crise du coronavirus, hier le président du commerce, de l’industrie et des mines de la province de Mazandaran a annoncé que « selon la récente décision du siège de la réglementation des marchés de la province de Mazandaran, le prix du pain a augmenté de 25 à 30%, et cette augmentation est en vigueur dans la province depuis le 21 mai. »
Maryam Radjavi, la dirigeante de la Résistance iranienne, a estimé que l’augmentation du prix de l’essence et du pain des travailleurs en pleine crise de Covid-19 est le corollaire des $30 milliards que la dictature religieuse a puisés dans les poches des Iraniens pour maintenir en place le tyran sanguinaire de Syrie. Il y a deux jours, l’ancien président de la commission de la Sécurité et des Affaires étrangères du Majlis du régime a reconnu la dépense de cette somme.
L’agence Irna a rapporté ce 22 mai les déclarations d’un porte-parole du ministère de la Santé dans son entretien quotidien répétant que « la situation dans la province de Khouzistan est toujours au rouge ». Ehsanpour, porte-parole de la faculté des sciences médicales de Jondishapour, a appelé les gens à ne pas sortir de chez eux sauf en cas d’absolue nécessité (Club des jeunes journalistes, affilié aux pasdarans, 22 mai).
A Téhéran, le chef du Centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) a affirmé au quotidien Asr-e-Iran aujourd’hui : « Il n’y a toujours aucune preuve que le virus a été affaibli, et il peut encore mettre en danger les gens et mettre leur santé et leur vie en danger. Bien que nous assistions à une baisse de la mortalité, il s’agit d’une situation fragile. » Il a ajouté : « les effets sociaux, culturels et économiques du coronavirus l’emportent de loin sur ses effets biologiques, et leur universalité rend plus difficile le traitement de ses effets destructeurs. »
La situation au Sistan-Baloutchistan reste critique. Le président de la faculté des sciences médicales d’Iranchahr a affirmé à l’agence Tasnim le 22 mai : À la suite de l’augmentation du nombre de cas positifs à Iranchahr et Chabahar, ces deux villes ont été classées parmi les villes en « rouge ». Les centres commerciaux et les unités de service dans la zone franche de Chabahar seront fermés du 22 mai jusqu’à nouvel ordre. »
L’agence Fars a cité le 21 mai le gouverneur de Khach disant : « la ville n’est pas dans une situation normale (…) En raison de l’augmentation importante des cas positifs, le bazar de Khach, à l’exception des magasins essentiels de nourriture, sera fermé pendant une semaine à partir de vendredi. »
Dans la province d’Ilam, le directeur du réseau de santé de la ville de Hilalan a déclaré selon le quotidien Javan du 22 mai : « les cas positifs dans cette ville sont en augmentation et nous devons arrêter le cycle de transmission du virus dans l’environnement et la population. »
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