WINNIPEG –
Une audience a eu lieu lundi à la Cour du Banc de la Reine du Manitoba sur la façon de commencer à liquider les actifs appartenant au magnat de la mode de Winnipeg Peter Nygard, maintenant que la province rouvre.
« Alors que certains gouvernements commencent à réagir à la pandémie de COVID-19 en levant ou en modifiant les ordonnances de santé publique pour assouplir les restrictions et rouvrir progressivement les entreprises, le séquestre et le consultant ont l’intention de commencer par l’ordonnance d’approbation de vente », lit-on dans un rapport soumis en mai. 28 par le séquestre Richter Advisory Group Inc.
Richter contrôle désormais neuf sociétés Nygard qui ont été mises sous séquestre en mars dernier. Depuis lors, le juge James Edmond a approuvé la vente des actifs du groupe Nygard, pour rembourser des millions de dollars dus aux prêteurs, mais la pandémie a compliqué le processus de liquidation.
Selon Richter, le groupe Nygard doit 2,7 millions de dollars de loyer impayé à 60 propriétaires, ce qui augmente depuis mars, lorsque les magasins ont été fermés en raison de COVID-19.
«Cette question est urgente», a déclaré le juge Edmond lundi, mais il a ajouté que plus de temps était nécessaire pour examiner les documents et ajourné l’audience à mardi.
Le groupe Nygard employait environ 1 550 personnes dans 169 points de vente en Amérique du Nord qui ont été licenciés depuis que la société a été mise sous séquestre.
Nygard a annoncé qu’il quittait son entreprise en février, quelques heures après que le FBI et la police de New York eurent fait une descente au siège de l’entreprise à New York.
L’homme d’affaires de 78 ans fait face à un recours collectif, lancé par 46 femmes qui l’accusent de viol et de gestion d’un réseau de trafic sexuel.
L’avocat de Nygard qualifie les accusations de complètement fausses. Les allégations n’ont pas été vérifiées devant les tribunaux.
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