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La représentante de l’OMS expulsée de Guinée équatoriale pour falcification de données sur le Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’expulsion de sa représentante en Guinée équatoriale faisait suite à un «malentendu sur les données» et a nié qu’elle ait falsifié le nombre de cas COVID-19 du pays d’Afrique centrale.

Le gouvernement de Guinée équatoriale a demandé à l’OMS le 26 mai de remplacer immédiatement la représentante, Triphonie Nkurunziza, et le Premier ministre a déclaré plus tard aux législateurs qu’elle avait gonflé le nombre de cas de COVID-19.

L’OMS a confirmé l’expulsion de Nkurunziza lors d’une conférence de presse jeudi, sans fournir de détails, avant de publier plus tard dans la journée une déclaration qualifiant la décision du gouvernement de « regrettable » et défendant l’intégrité de Nkurunziza.

«Il y a eu un malentendu sur les données, que l’OMS a proposé de clarifier. L’OMS souhaite déclarer que le Dr Nkurunziza n’a pas falsifié les chiffres du COVID-19 », indique le communiqué.

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La Guinée équatoriale a enregistré plus de 1 000 cas de COVID-19 et 12 décès, un nombre qui, par rapport à sa population de 1,2 million d’habitants, en fait l’un des pays africains considérés par l’OMS comme «gravement touchés» par la pandémie.

La Guinée équatoriale, seul pays hispanophone de l’Afrique subsaharienne, est dirigée par le président Teodoro Obiang selon des principes autoritaires depuis un coup d’État de 1979 et est un important producteur de pétrole et de gaz.

Nkurunziza est originaire du Burundi en Afrique de l’Est, dont le gouvernement a expulsé le représentant de l’OMS en poste le mois dernier sans donner de raisons.

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