Dans une allocution en visioconférence devant le premier cercle des donateurs de 2017 réunis à Londres, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il était prêt à «prendre son risque» et à démissionner pour provoquer une élection présidentielle anticipée. «Je suis sûr de gagner, car il n’y a personne en face», a-t-il expliqué, selon Le Figaro.
Il y a une quinzaine de jours, le Président de la République a créé la surprise face au premier cercle des donateurs de 2017 réunis à Londres, aussi bien par son apparition en visioconférence que par les propos qu’il a tenu pendant cinq minutes, rapporte Le Figaro.
Selon l’information exclusive du quotidien, le chef de l’État a dit qu’il envisageait de démissionner pour provoquer «dans les semaines ou les mois à venir» une élection anticipée.
«Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face», a-t-il lâché à ses interlocuteurs sollicités pour lui apporter des fonds.
Une démission jamais «évoquée dans une réunion à l’Élysée»
Pour autant, le chef de l’État n’a pas précisé s’il avait déjà pris une décision, et il n’a pas parlé d’autres possibilités institutionnelles, comme d’un changement de Premier ministre qui suscite de nombreuses rumeurs à Paris.
Contacté par Le Figaro, l’Élysée a expliqué que «par principe, [il] n’écarte aucune hypothèse», mais que celle «de la démission n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée».
Le quotidien estime que s’il optait pour cette possibilité, Emmanuel Macron devrait trouver des arguments percutants pour convaincre les électeurs. La situation économique et sociale pourrait lui permettre de justifier son choix pour se relégitimer.
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