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Covid-19 in Iran : « le nombre de victimes est presque deux fois plus élevé que celui de la guerre Iran-Irak. »

Iradj Harirchi, vice-ministre de la Santé, a annoncé lundi le 15 juin à ISNA que lors de la guerre de 8 ans contre l’Irak, les pertes du régime s’élevaient quotidiennement à 66 morts, alors que ces deux derniers jours, le nombre de morts du coronavirus se montait à 107 et 113.

Il a ajouté que « nous n’avons pas de province où nous ne devons pas nous inquiéter de la maladie. Ces derniers jours, on a eu de nouveau un nombre de morts à trois chiffres ce qui est élevé. Il est possible que des responsables au gouvernement décident de revenir aux restrictions, c’est là où beaucoup souffert d’un point de vue économique sans que ce soit leur faute. »

Il faut décider d’urgence le retour des restrictions

Ali-Akbar Hagh-Doust, un autre vice-ministre de la Santé, a déclaré mardi le 16 à l’agence Irna qu’ « il faut décider d’urgence et sérieusement le retour des restrictions  .L’épidémie de coronavirus augmente . Le ministère de la Santé a demandé officiellement, en particulier là où le degré d’épidémie est plus important, de réimposer les restrictions.

Samedi le 13, au centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), Rohani a reconnu la situation critique dans plusieurs provinces : « Nous sommes au premier pic de l’épidémie dans certaines provinces. Dans certaines, nous avons dépassé le premier pic. Les prévisions indiquent que d’autres provinces attendent leur tour. Dans le pays, à l’exception de quelques villes, nous n’avons pas encore atteint un point où 60 à 65 % de la population a contracté le virus et l’a surmonté ».

Hamid Souri, membre du centre national de lutte contre le coronavirus, a indiqué à l’agence Irna mardi le 16 juin que « En tant qu’épidémiologiste, je dois dire que pour atteindre un niveau d’immunité collective, la société devra payer un prix énorme. Certaines des choses que nous avons faites n’ont pas fonctionné assez rapidement pour obtenir de meilleurs résultats ».

Si le régime avait une intention de protéger la population, il aurait imposé la quarantaine en fournissant un moyen de subsistance à plus de 30 millions de travailleurs intérimaires et leurs familles. Le régime n’est enclin à effectuer aucune de ces actions et est disposé à garder ses économies astronomiques pour lui seul.

En imposant la quarantaine, les populations affamées se révolteront contre le régime. Par conséquent, pour échapper au destin fatal, la seule porte de sortie reste un meurtre massif. Si les gens avaient souffert de faim en quarantaine, le régime serait tenu pour responsable, mais dans l’approche de l’immunité collective, il n’est pas responsable de la mort des Iraniens ; le virus étant blâmé.

Les biens du régime sont estimés à environ 200 milliards de dollars, ce qui appartient aux citoyens. Malheureusement cela est seulement utilisé au bénéfice du Guide Suprême pour son avidité du pouvoir.

Cité par l’agence ISNA hier, le chef du réseau de santé de la ville de Boroujerd dans la province de Lorestan, a déclaré : « Le virus avance rapidement, et nous ne pouvons faire autre chose que de le combattre. Nous devons passer des précautions de santé au traitement, car la marque des précautions de santé est le confinement, ce que nous n’avons pas dans le pays. »

Le gouverneur de Kermanchah a estimé que la situation dans la province est difficile et inquiétante. Selon Irna le 16 juin, il a affirmé que « le nombre de malade du Covid-19 hospitalisés aujourd’hui dans le Kermanchah dépassé les 400 et nous sommes dans une situation inquiétante. Nous avons proposé une fermeture de 10 jours des administrations. »

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