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« Il y a encore plein d’interrogations », estime Mathieu Grébille

Recrue du PSG pour la saison prochaine, l’arrière-ailier gauche international français Mathieu Grébille a évoqué auprès de l’AFP son nouveau défi ainsi que les « interrogations » suscitées dans le monde du handball par la pandémie de coronavirus.

Q: A quand remontent vos premiers contacts avec le PSG?

R: « Cela s’est fait lors de la deuxième partie de la saison 2018-2019, le PSG m’a contacté après le Mondial en Allemagne. Ce n’était pas un choix simple après douze ans passés à Montpellier mais c’était une occasion et une opportunité énormes de connaître une nouvelle aventure. J’avais tout connu à Montpellier et je m’étais jusque-là refusé de partir mais j’avais quand même au fond de moi cette envie de découvrir autre chose, une autre structure. C’était l’occasion de continuer à évoluer au plus haut niveau avec de très grands joueurs et dans des conditions idéales, tout en restant en France. C’était un choix cohérent et un vrai challenge pour entamer un nouveau chapitre. Pour évoluer, il faut parfois sortir de sa zone de confort. Il y aura beaucoup de matches et de défis à relever mais c’est d’autant plus excitant. Ce sera aussi une année compliquée et chargée puisqu’il y aura l’équipe de France avec les JO et le Mondial. »

Q: Comment avez-vous vécu cette fin de saison particulière et l’arrêt du championnat en raison du coronavirus?

R: « C’était difficile pour tout le monde. Mais le plus important c’était la santé et c’était plus logique que tout s’arrête. On avait fait une bonne partie de la saison et donc le fait que ça s’arrête, il y a un goût d’inachevé et on commence à ressentir le manque du terrain. Mais c’est ce qu’il fallait faire pour nous protéger. Quand on va reprendre, ça va donner de belles choses parce que tout le monde sera encore plus motivé et aura encore plus faim de ballon. Personnellement, ça me donne aussi le temps de me préparer pour mon futur changement, de passer à autre chose et de m’organiser pour m’installer à Paris. »

Q: Avez-vous des craintes de reprendre et avez-vous été impacté sur le plan financier?

R: « Il y a encore plein d’interrogations. Mais il y a une date de début de championnat qui a été fixée (23 septembre, ndlr) et ça nous permet de nous projeter. Ce qui était difficile au début c’est que l’on ne savait pas du tout où on allait. Les tests physiques d’avant saison vont permettre d’entretenir le corps et de le préparer pour une reprise progressive après une pause de longue durée. Sur le plan financier, j’ai été impacté puisque je suis au chômage partiel depuis le début du confinement, donc j’ai perdu une partie de mes revenus. Mais on n’est pas les plus à plaindre. On a aussi des questions sur l’évolution de la situation sanitaire. Si on peut rejouer au handball mais que les gens ne peuvent pas revenir voir les matches, c’est un vrai problème pour les clubs. Ils ne peuvent pas se permettre de jouer à huis clos, la billetterie représente une bonne partie de leurs revenus. »

Propos recueillis par Keyvan NARAGHI

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