Le nouveau sélectionneur de l’Australie, le Néo-Zélandais Dave Rennie, a estimé lundi que ses joueurs avaient besoin d’être plus affûtés physiquement pour être au niveau des meilleures équipes, et a souhaité « des résultats et vite! »
« On veut des résultats, et vite! C’est notre état d’esprit: pas d’excuses et à fond dès le départ », a martelé le sélectionneur lors d’un appel vidéo.
Nommé fin novembre à l’issue de la Coupe du monde 2019 pour succéder à Michael Cheika à la tête des Wallabies, Rennie a été libéré fin mai par les Glasgow Warriors, qu’il entraînait depuis quatre saisons.
Eliminée en quarts de finale du Mondial-2019 par l’Angleterre, l’Australie est actuellement 7e du classement World Rugby et a vu plusieurs cadres de la sélection prendre leur retraite après la compétition.
Pour Rennie, le changement de génération est une chance de préparer sur de nouvelles bases la prochaine Coupe du monde en France en 2023 alors que l’Australie espère décrocher l’organisation de l’édition 2027.
Le calendrier international qui attend Rennie est encore flou: des incertitudes subsistent sur les probabilités de reprise du Rugby Championship qui met aux prises les nations de l’hémisphère Sud (Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Argentine). Une éventualité serait que l’Australie et la Nouvelle-Zélande voisines s’affrontent à quatre reprises au cours de l’année.
Se mesurer aux All Blacks, qui ont enlevé le Rugby Championship à sept reprises sur les huit dernières éditions (l’Afrique du Sud a triomphé en 2019 avant de soulever plus tard la Coupe du monde), « est un très bon indicateur du chemin qu’il nous reste à faire. Plus nous jouons contre les All Blacks, mieux c’est », a-t-il assuré lundi depuis une chambre d’hôtel d’Auckland, où il se trouvait lundi en quatorzaine depuis son arrivée d’Europe.
« Nous n’avons pas eu beaucoup de succès contre eux ces 15 dernières années et nous devons nous mettre sous pression contre les meilleurs », a-t-il ajouté.
Pour rivaliser, il estime que les Wallabies doivent améliorer leur condition physique et leur capacité à se remettre sur pied plus rapidement pour défendre.
« Si on travaille dur, les uns pour les autres, on pourra mettre un mur face aux équipes adverses et défendre pendant de longues périodes et, espérons-le, nous créer des occasions de marquer. Il en va de même en attaque », a-t-il expliqué, disant vouloir « mettre l’accent sur la condition physique et l’acquisition de compétences sous pression ».
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