in

L’Irak libère 14 combattants pro-iraniens arrêtés pour cause de tirs de roquettes: un porte-parole du groupe

Plus d’une douzaine de combattants pro-iraniens arrêtés par les forces d’élite irakiennes ont été libérés lundi et les poursuites engagées contre eux ont été abandonnées, a déclaré le porte-parole de leur groupe à l’Agence France-Presse (AFP).

Des membres du Kataeb Hezbollah ont été arrêtés jeudi soir pour avoir planifié une attaque à la roquette sur la zone verte de Bagdad, où se trouvent les États-Unis et d’autres ambassades, ainsi que des bâtiments d’État.

« Le juge a ordonné leur libération en raison d’un manque de preuves. Les arrestations n’auraient pas dû avoir lieu », a déclaré à l’AFP le porte-parole militaire de Kataeb Hezbollah, Jaafar al-Husseini.

Le raid au cours duquel les combattants ont été arrêtés a été l’action la plus effrontée des forces irakiennes contre un important groupe de milices soutenu par l’Iran depuis des années et a visé la faction du Kataib Hezbollah, que des responsables américains ont accusé de tirer des roquettes sur des bases abritant des troupes américaines et d’autres installations au Irak.

Depuis octobre, près de trois douzaines d’attaques ont visé des intérêts américains en Irak, notamment une série de bases militaires, l’ambassade américaine à Bagdad et des compagnies pétrolières américaines. Ils ont tué des militaires irakiens, américains et britanniques. Les États-Unis ont blâmé Kataib Hezbollah pour les attaques et ont exercé des représailles à deux reprises, dans les deux cas après que des roquettes ont tué des militaires américains stationnés dans des bases irakiennes. Washington a fait pression sur Bagdad pour prendre des mesures plus sévères contre le groupe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Kenneth Branagh dit que «Thor» a aidé à ouvrir la voie à «Artemis Fowl»

    CDC élargit la liste des conditions médicales qui rendent les gens plus vulnérables à Covid-19