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Une roquette tirée contre l’ambassade américaine en Irak blesse un enfant

L’armée irakienne a déclaré dimanche qu’une roquette visant la zone verte fortifiée de Bagdad, domicile de l’ambassade des États-Unis, a frappé une maison d’habitation et blessé un enfant.

Des responsables irakiens ont déclaré que le système de défense aérienne C-RAM récemment installé par l’ambassade avait peut-être tenté d’intercepter la fusée alors que le système était opérationnel samedi soir. Une récente vague d’attaques à la roquette a frappé près de l’ambassade américaine et ciblé les troupes américaines dans les bases irakiennes. Les responsables ont parlé sous couvert d’anonymat conformément à la réglementation.

La roquette a été lancée depuis le quartier Ali Al-Saleh de Bagdad et a atterri près d’une maison près d’une chaîne de télévision locale samedi soir, a indiqué le communiqué militaire. Un enfant a été blessé à la tête et la maison a été endommagée.

Les forces de sécurité irakiennes disent qu’elles ont également déjoué une autre attaque dans la région d’Umm al-Azam visant à frapper le camp Taji, au nord de Bagdad, une base d’entraînement utilisée par les forces de la coalition dirigée par les États-Unis.

En mars, deux Américains et un soldat britannique ont été tués à la suite d’un barrage de roquettes sur le camp Taji.

La dernière vague d’attaques intervient peu de temps avant que l’Irak n’entame des pourparlers stratégiques avec les États-Unis, dans lesquels la présence de forces américaines dans le pays devrait figurer en tête de liste.

Les États-Unis ont critiqué le gouvernement fédéral pour son incapacité à maîtriser les milices soutenues par l’Iran qui, selon lui, orchestrent les attaques. Le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi s’est engagé à protéger les installations américaines contre les attaques, ont déclaré des responsables américains.

La semaine dernière, les forces de sécurité irakiennes ont fait une descente au siège du puissant paramilitaire soutenu par l’Iran, Kataib Hezbollah, et arrêté 14 hommes soupçonnés d’être responsables d’attaques à la roquette visant la zone verte. Par la suite, 13 détenus ont été libérés et un est toujours en détention.

Cette décision a suscité les éloges des États-Unis mais la condamnation des factions politiques soutenues par l’Iran en Irak.

L’ambassade des États-Unis a commencé à tester le nouveau système de défense aérienne samedi soir, ont indiqué les responsables irakiens. Il a été condamné par le vice-président du Parlement, Hassan al-Kaabi, qui a appelé le gouvernement à prendre des mesures contre la décision « illégale » qui « provoquerait le peuple irakien », selon un communiqué du gouvernement.

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