in

déminage d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale

Quelque 2.300 habitants d’un quartier de Saint-Nazaire ont été évacués mercredi pour une opération de déminage ayant permis de neutraliser une bombe de près de 500 kg datant de la Seconde Guerre mondiale récemment découverte sur un chantier de construction.

« Saint-Nazaire a été énormément bombardée, quasiment rasée pendant la Seconde Guerre mondiale », a rappelé à l’AFP le chef des démineurs qui étaient présents dès le début de matinée sur ce chantier où se trouvait une imprimerie et où doit être construite une résidence.

Les cinq démineurs de la Sécurité civile venus de Nantes ont neutralisé en fin d’après-midi cet engin mesurant 1,30 mètre de long, 45 centimètres de diamètre et chargé de 230 kg d’explosif.

« La destruction du détonateur a engendré une petite détonation », a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique dans un tweet et les opérations de déminage se sont terminées, comme prévu, un peu avant 18H00.

La spécificité de l’opération, selon le chef des démineurs qui a souhaité garder l’anonymat, est que la bombe larguée par l’aviation britannique à la fin de la guerre était située « en pleine zone urbaine », ce qui a conduit à définir un périmètre de 400 mètres autour du site, où tous les habitants ont dû quitter les lieux pour la journée.

« J’emmène la famille faire des courses à Nantes », a expliqué l’un d’entre eux en embarquant dans sa voiture avec sa femme et ses quatre enfants.

« On s’inquiète toujours un petit peu », a confié un autre riverain, Alain Coudert, 59 ans.

« C’est un geste technique parfaitement maîtrisé », avait toutefois garanti le chef des démineurs dont l’équipe a creusé dans la matinée une fosse pour traiter la bombe, particulièrement épaisse, qui a été découpée puis évacuée vers un site dédié où elle sera détruite.

Un gymnase, avec des navettes gratuites pour s’y rendre, avait été mis à disposition le temps du déminage, mais en raison de la météo clémente beaucoup avaient anticipé pour passer la journée ailleurs et seulement une soixantaine de personnes ont profité de ce dispositif, selon la mairie.

Parmi elles, Jacqueline Gérard, une retraitée de 65 ans, a estimé avoir « été bien accueillie par le personnel », mais « c’est long, c’est depuis 10h jusqu’à 18h, c’est vrai que ça fait des grandes journées à attendre », a-t-elle regretté.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Fernando Alonso et Renault rallument la flamme

    Des enfants en Chine enfermés pendant 10 jours dans un camp de toxicomanie sur Internet