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Le chef de la police allemande démissionne au milieu d’un scandale d’extrême droite

Un chef de la police d’un État allemand a démissionné mardi à la suite d’un scandale impliquant un législateur de gauche qui a reçu des courriels menaçants après que quelqu’un ait accédé à ses données personnelles sur un ordinateur de la police.

Le ministre de l’Intérieur de l’État de Hesse, une région centrale qui comprend Francfort, a déclaré que le chef de la police Udo Muench avait demandé à être mis en retraite anticipée. Muench prenait la responsabilité des manquements « auxquels il n’a pas à répondre seul », a déclaré le ministre Peter Beuth, a fait savoir l’agence de presse allemande (Afp).

Une politicienne éminente du parti d’opposition de gauche, Janine Wissler, a récemment reçu des courriers de menaces signés «NSU 2.0». C’était une référence apparente au National Socialist Underground, un groupe d’extrême droite qui a tué 10 personnes, principalement d’origine immigrée, entre 2000 et 2007. L’avocate turco-allemande Seda Basay-Yıldız et le comédien Idil Baydar ont également reçu des menaces de mort de la part du néo. -Groupe nazi.

Il est apparu que quelqu’un avait demandé leurs informations personnelles sur un ordinateur de la police de Hesse avant l’envoi des e-mails, mais il n’est pas encore clair qui c’était. Le gouvernement de l’État a nommé un enquêteur spécial pour enquêter sur l’affaire.

En 2018, plusieurs messages menaçants signés «NSU 2.0» ont également été envoyés à un avocat de Francfort représentant les familles des victimes lors du procès du seul membre survivant de la NSU d’origine. Beuth a déclaré qu’il ne pouvait pas exclure la possibilité d’un réseau d’extrême droite dans la police régionale.

Le public allemand a appris pour la première fois l’existence du NSU et son rôle dans les meurtres en 2011, lorsque deux membres – Uwe Mundlos et Uwe Bohnhardt – sont décédés après un vol de banque infructueux et la police a trouvé des armes à feu et des documents d’extrême droite dans leur appartement.

Jusqu’en 2011, la police et les services de renseignement ont exclu tout motif racial pour les meurtres et ont plutôt traité les familles d’immigrants comme des suspects.

Alors que des révélations récentes ont montré que l’agence de renseignement nationale allemande avait des dizaines d’informateurs qui avaient eu des contacts avec les suspects du NSU, les responsables ont insisté sur le fait qu’ils n’avaient aucune information préalable sur la cellule terroriste du NSU et son rôle présumé dans les tueries.

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