Le réalisateur Amir Hossein Hemmati, qui participe à la compétition internationale de courts métrages UNICEF du Festival international du film sur la migration de Turquie, était l’invité d’une session de questions-réponses publiée sur le compte Instagram du festival.
Hemmati a parlé de son premier film professionnel « Ahoo », qui parle d’une femme afghane essayant de conserver une vie difficile où les femmes sont repoussées, tentent de survivre et de gagner leur vie.
Soulignant qu’il est également architecte, Hemmati a déclaré: «Je travaillais avec des immigrants afghans dans certaines constructions en Iran. Beaucoup n’avaient pas la permission de rester en Iran. J’ai remarqué à quel point c’était dur pour eux. En fait, ce n’est pas ce que je dis dans ce film. Par exemple, je n’ai pas vu de mère qui vivait seule. Mais je voulais faire quelque chose comme ça pour les commémorer. Mon point de départ était de montrer les problèmes et les difficultés.
« En matière d’immigration, tout le monde pense au Moyen-Orient plutôt qu’à des pays comme la Belgique, la France et les États-Unis. Il a ajouté: « Les films sur l’immigration devraient également être inclus dans les festivals de cinéma tels que Cannes et Venise. »
Hemmati a également déclaré qu’il souhaitait que le film profite aux réfugiés.
«Je serais très heureux si je pouvais aider même une seule personne. De même, je serais heureux si je pouvais changer la façon dont les gens perçoivent les réfugiés. Il est très important de changer le point de vue des gens sur les réfugiés « , a-t-il dit. » Pour avoir un fort impact en Iran sur les réfugiés, il est nécessaire de faire des longs métrages au lieu de courts métrages. D’un autre côté, je sais que les courts métrages sont populaires en Europe. Les courts métrages sont souvent réalisés pour des festivals.
Au total, 45 films sont disponibles gratuitement en ligne pendant le festival d’une semaine débutant le 14 juin grâce à un abonnement sur www.festivalscope.com.
Le festival se terminera le 21 juin par une cérémonie de clôture.
L’ouverture du festival a eu lieu en temps réel dans un studio virtuel 3D qui a montré un mélange numérique du monument de Stonehenge en Angleterre et du site archéologique de Göbekli Tepe en Turquie.
Le festival a pour objectif de souligner que «la migration a été une histoire commune vécue par toutes les nations à travers l’histoire» et de sensibiliser à la question, selon ses organisateurs.
Avec l’agence Anadolu comme partenaire mondial de communication, le festival est soutenu par le ministère turc de la Culture et du Tourisme et organisé par le ministère de l’Intérieur sous les auspices de la présidence turque.
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