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L’ONU condamne l’attaque contre une mission de maintien de la paix en RCA

L’ONU a condamné une attaque contre sa mission de maintien de la paix en République centrafricaine qui a fait un soldat de la paix rwandais mort et deux autres blessés.

Dans un communiqué publié lundi soir, la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a déclaré que l’attaque avait été perpétrée par les éléments d’un groupe d’insurgés – appelé Retour, Réclamation, Réhabilitation (3R) – dans le nord-ouest du pays.

La MINUSCA a déclaré que l’attaque constitue une nouvelle violation de l’accord de paix par le groupe armé 3R et son chef Abass Sidiki.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également exprimé ses plus sincères condoléances à la famille de la victime, ainsi qu’au peuple et au gouvernement rwandais, selon un communiqué publié par son porte-parole.

« Le Secrétaire général rappelle que les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Il appelle les autorités de la République centrafricaine à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque afin qu’ils puissent être rapidement traduits en justice ». Ça disait.

António Guterres a réaffirmé que l’ONU « continuera à soutenir les efforts nationaux pour faire avancer la paix et la stabilité en République centrafricaine, en travaillant étroitement avec les partenaires internationaux du pays ».

Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, a également présenté ses condoléances au gouvernement rwandais et à la famille du défunt, ainsi qu’un prompt rétablissement aux blessés.

En juin, le chef de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a mis en garde contre l’insécurité persistante en RCA. Au Conseil de sécurité de l’ONU, Lacroix a déclaré que les violations de l’accord de paix rendaient sa mise en œuvre difficile.

En février 2019, le gouvernement centrafricain a signé un accord avec plusieurs groupes armés qui contrôlent de larges pans du pays, s’engageant à intégrer des combattants de certains groupes dans de nouvelles unités de l’armée et leurs chefs au gouvernement. L’accord a galvanisé le soutien international, mais la violence continue dans les provinces, selon l’International Crisis Group.

Le groupe d’insurgés 3R a été créé en 2015 pour protéger la communauté peul, une minorité de la région, contre les attaques des milices anti-Balaka, l’un des deux principaux groupes armés du pays.

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