Les médecins d’un hôpital près de Paris ont publié une étude sur le premier cas d’un bébé infecté in utero par COVID-19 puis né avec la maladie.
L’article, publié le 14 juillet dans la revue Nature Communications, détaille l’accouchement et la naissance d’un enfant de sexe masculin à une mère de 23 ans infectée par COVID-19 au cours du dernier trimestre de sa grossesse. Un groupe de huit chercheurs a présenté les résultats du déploiement du virus le troisième jour de la vie de l’enfant.
La mère était entrée à l’hôpital en mars huit et 3/4 mois de grossesse, montrant des symptômes de COVID-19 juste avant l’accouchement, plus particulièrement une toux sévère et une fièvre de 38,6 degrés Celsius (101,48 degrés Fahrenheit).
L’enfant a été livré par césarienne et a ensuite montré des symptômes du virus juste après la naissance, tels qu’une rigidité sévère, des dommages à la substance blanche dans le cerveau et une irritabilité extrême.
L’enfant et la mère se sont rétablis, le bébé dans les trois semaines. La mère est sortie de l’hôpital six jours après l’accouchement en bon état.
L’article indique qu’il n’est pas encore clair comment l’infection aurait pu être transmise de la mère au fœtus, mais a indiqué une voie via le cordon ombilical. Il s’agit de la première découverte de ce type à être présentée à la communauté médicale.
L’article déclare: « La transmission est confirmée par (l’investigation virologique et pathologique complète », disant que le SRAS-CoV-2 provoque une virémie maternelle ou un virus dans le sang, une infection placentaire et une virémie néonatale à la suite d’une infection placentaire, ce qui signifie un nouveau-né virus après une infection dans l’utérus.
Avant cette affaire, les médecins ont déclaré que le virus est transmis par des gouttelettes émises dans l’air, d’un humain à un autre et que d’autres voies d’infection n’ont été qu’hypothétiques.
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