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En Hongrie, la F1 change de ring

Du Red Bull Ring au Hungaroring: après deux premières courses en deux semaines sur le tracé autrichien, la F1 se déplace ce week-end en Hongrie, sur un circuit sur lequel Lewis Hamilton et Mercedes ont l’habitude de briller.

Après une rentrée en dedans il y a quinze jours en Autriche, sanctionnée par deux pénalités et une quatrième place seulement, le Britannique a remis les pendules à l’heure la semaine suivante en s’offrant avec aisance pole position et victoire sur un circuit qui ne compte pas parmi ses favoris.

Sur le Hungaroring de Budapest, c’est une toute autre histoire: depuis ses débuts en 2007 (soit treize saisons), le sextuple champion du monde s’y est imposé à sept reprises – un record – et a signé six poles.

Seul Michael Schumacher a fait mieux avec sept positions de pointe, mais c’est un autre record de la légende allemande que le pilote Mercedes vise cette année: celui de sept titres mondiaux.

Vainqueur du premier Grand Prix de 2020 et deuxième du suivant, son équipier finlandais Valtteri Bottas occupe la première place du championnat, avec six points d’avance, mais le paddock s’attend quasi-unanimement à voir cette situation rapidement renversée après la troisième manche de la saison, toujours courue à huis clos à cause de la pandémie de nouveau coronavirus.

Pour se dresser sur la route du Britannique, on attend beaucoup de Max Verstappen mais le Néerlandais a estimé à l’issue des deux courses autrichiennes que sa Red Bull n’y était « juste pas assez rapide » pour battre les Mercedes.

Sur un tracé qui fait appel aux appuis aérodynamiques plus qu’à la puissance moteur, l’issue peut-elle être différente ? C’est en tout cas ici que Verstappen s’est offert sa première pole position en F1 l’an dernier, avant d’être battu en course par Hamilton sur un coup stratégique.

– « Triple header » –

Autre image forte du dernier GP de Styrie, nettement moins glorieuse toutefois que l’archi-dominance d’Hamilton: l’accrochage dès le premier tour entre les Ferrari de Charles Leclerc et Sebastian Vettel.

Après avoir reçu les excuses de son équipier monégasque, l’Allemand a assuré que tous les deux étaient « assez matures » pour mettre l’incident derrière eux.

Même s’ils y parviennent, la Scuderia n’est pas sortie de l’auberge: tout particulièrement en qualifications, sa SF1000 est distancée non seulement par Mercedes et Red Bull mais aussi par Racing Point, McLaren et Renault.

« Nous savons que le niveau de performance de notre voiture n’est pas à la hauteur de nos attentes ou de celles de nos fans, admet le team principal Mattia Binotto. Mais nous travaillons très dur à tous les niveaux pour progresser aussi vite que possible. »

C’est indispensable pour que la deuxième place de Leclerc lors d’un GP inaugural émaillé d’abandons ne reste pas exceptionnelle.

La fatigue, enfin, pourrait faire la différence ce week-end. Pas tellement celle des pilotes mais celle de leurs équipes, sur le pont depuis bientôt trois semaines.

Le premier « triple header » (trois courses en autant de semaines) de l’histoire de la F1 à l’été 2018 avait laissé les personnels des écuries exsangues, mais c’était un autre temps.

La saison avait commencé depuis plusieurs mois déjà et il avait fallu avaler de nombreux kilomètres entre la France, l’Autriche et la Grande-Bretagne. Cette fois, le championnat a débuté avec plus de trois mois de retard à cause du Covid-19 et 400 km seulement séparent le Red Bull Ring du Hungaroring.

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