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La Chine riposte au Royaume-Uni à la suite de commentaires sur le traitement «brut» des Ouïghours musulmans

La Chine a riposté lundi aux propos du ministre britannique des Affaires étrangères qui accusaient Pékin de violations « flagrantes » des droits de l’homme contre les minorités ethniques et religieuses dans la région nord-ouest du Xinjiang.

Des groupes de défense des droits et des experts estiment que plus d’un million de Ouïghours ethniques et d’autres minorités majoritairement musulmanes ont été rassemblés en un réseau de camps d’internement, qui, selon la Chine, sont des installations pour la formation professionnelle et pour éloigner les gens de l’extrémisme.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dimanche à la BBC qu’il était « clair qu’il y a des violations flagrantes et flagrantes des droits de l’homme en cours … c’est profondément, profondément troublant ».

Mais le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a qualifié ces commentaires de « rien que des rumeurs et des calomnies ».

« La question du Xinjiang ne concerne pas du tout les droits de l’homme, les religions ou les groupes ethniques, mais la lutte contre la violence, le terrorisme et le séparatisme », a-t-il déclaré lundi aux journalistes lors d’un point de presse régulier.

Raab a déclaré que les informations faisant état de stérilisations forcées et de détentions massives au Xinjiang nécessitaient une attention internationale et que la Grande-Bretagne « ne pouvait pas voir un tel comportement et ne pas le dénoncer ».

Mais Wang a dit que les rapports de stérilisation forcée étaient « complètement absurdes » et que la population ouïghoure avait plus que doublé au cours des quatre dernières décennies.

Les Ouïghours exilés ce mois-ci ont appelé la Cour pénale internationale de La Haye à enquêter sur la Chine pour génocide et crimes contre l’humanité, déposant un énorme dossier accusant la Chine de violations des droits, notamment la stérilisation forcée de femmes.

Les tensions entre Londres et la Chine ont grimpé sur un certain nombre de sujets.

La Grande-Bretagne a récemment cédé à la pression soutenue de Washington et a ordonné le retrait progressif du géant chinois des télécommunications Huawei de son réseau 5G malgré les avertissements de représailles de Pékin.

Les deux parties se sont également affrontées au sujet de l’imposition par la Chine d’une loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, offrant notamment une possibilité d’obtenir la citoyenneté britannique pour certains résidents de Hong Kong.

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