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flopée de favoris du Tour pour la première course post-confinement en France

Les stars du peloton Egan Bernal, Chris Froome, Thibaut Pinot ou encore Romain Bardet renouent avec le fil interrompu de leur saison sur la Route d’Occitanie samedi, première course post-confinement au pays du Tour de France, à quatre semaines du départ de la Grande Boucle (29 août-20 septembre).

Presque cinq mois après la dernière course du « monde d’avant », un Paris-Nice qui s’est achevé deux jours avant l’annonce du confinement général en France, la Route d’Occitanie sonne le retour du vélo sur le territoire français et la rentrée pour quelques-uns des favoris du Tour dont Thibaut Pinot qui souhaite « monter en pression » d’ici le Tour.

Conséquence de la pandémie, la course de quatre étapes, sous haute surveillance sanitaire, accueille un plateau de coureurs jamais vu pour une épreuve de troisième niveau dans le calendrier international.

Il s’agit pour eux d’accumuler les jours de courses à l’approche de la grande échéance de la saison, chamboulée par le Covid-19. Dernier vainqueur du Tour de France, Egan Bernal n’a plus épinglé de dossard depuis son Tour de Colombie à domicile le 16 février… Thibaut Pinot depuis le 14 mars et la dernière étape d’un Paris-Nice écourté pour cause de crise sanitaire et terminé à la 5e place.

« Il reste quand même un mois (avant le Tour, ndlr), c’est énorme », a jugé vendredi le leader de Groupama-FDJ qui est en Occitanie afin « de travailler pour la suite de la saison et monter en pression ».

« L’important n’est pas d’être à 100% cette semaine, surtout pas », estime le grimpeur français.

Pour lui comme pour la plupart des leaders, l’enjeu au départ de Saint-Affrique (Aveyron) samedi sera moins le résultat que de retrouver le rythme de la course et monter en puissance jusqu’au 29 août.

– L’interrogation Froome –

A l’exception de Chris Froome, 35 ans depuis mai, dont les performances en Occitanie seront scrutées: une nuée d’interrogations enveloppe l’homme aux quatre Tours de France remportés depuis la grave chute qui l’avait laissé perclus de fractures (vertèbre cervicale, fémur, hanche, coude, côtes…) il y a plus d’un an sur le Dauphiné.

Son retour à la compétition en février sur le Tour des Emirats s’était soldé par une anonyme 71e place, à près de vingt minutes du vainqueur Adam Yates. Et depuis, l’annonce de son départ de la machine à gagner Ineos – l’ex-Team Sky et ses 7 succès empilés sur les 8 derniers Tours de France – pour l’équipe Israël Start-Up Nation la saison prochaine ont encore assombri les perspectives de le voir remporter « plus de Tours de France que n’importe qui », le rêve répété de « Froomey ».

A tel point que sa présence même sur la Grande Boucle est incertaine au sein de l’armada Ineos qui peut compter sur deux autres lauréats du Tour: Geraint Thomas et donc le tenant du titre Egan Bernal.

La troisième étape très montagneuse lundi, amenée à désigner le probable vainqueur de la Route d’Occitanie, devrait donc aussi donner des indications sur les choix de Dave Brailsford.

Un avant-goût du Tour: d’autant qu’avant l’arrivée au sommet du peu emprunté col de Beyrède, le peloton doit gravir les lacets du Port de Balès et du col de Peyresourde, théâtres de sa huitième étape le 5 septembre.

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