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Israël démolit 313 maisons palestiniennes dans les territoires occupés au premier semestre 2020, selon un rapport

Défiant les accusations de crimes de guerre dans les territoires occupés, les forces israéliennes ont démoli 313 maisons palestiniennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est au cours du premier semestre de cette année, selon un rapport publié vendredi par la Commission palestinienne de colonisation et de résistance au mur.

Le rapport indique que 64% des démolitions ont eu lieu à Jérusalem-Est, Naplouse et Hébron.

Les Palestiniens souffrent depuis longtemps du risque permanent de destruction par les forces israéliennes. En décembre 2019, Israël prévoyait de démolir quelque 18 000 maisons palestiniennes à Jérusalem. De telles actions ont été qualifiées de «crimes de guerre» par la Cour pénale internationale (CPI), mais elles ruinent aussi l’espoir et les moyens d’une éducation. L’année dernière, les forces militaires israéliennes ont rasé une école dans la communauté bédouine de la ville de Cisjordanie d’Hébron, compromettant l’avenir des enfants et des jeunes palestiniens.

S’adressant à la communauté internationale pour aider à arrêter la démolition israélienne, les Palestiniens ont fait valoir que Tel Aviv utilise la question de la sécurité comme excuse pour les éloigner de la ville et pour étendre les projets de colonisation dans les territoires occupés. L’Autorité palestinienne a décrit les démolitions comme faisant partie de «l’accord du siècle», un plan américain pour la paix que les Palestiniens décrient comme une tentative de liquider leur cause. Le groupe de résistance Hamas, pour sa part, a qualifié l’annexion israélienne de « crime de nettoyage ethnique », dans un communiqué publié en juillet 2019.

La commission a également enregistré 419 attaques de colons juifs au cours du premier semestre de cette année, qui ont causé des blessures physiques à 78 Palestiniens et causé des dommages à 1 100 dounams de terre et le brûlage et le déracinement de plus de 3 000 arbres. Les agriculteurs palestiniens disent qu’ils font face à l’intimidation et à la violence de la part des colons voisins et ont appelé à l’aide de partisans étrangers et israéliens, y compris des rabbins juifs, pour les protéger ainsi que leurs récoltes. Les groupes de défense des droits de l’homme accusent également que les cultures palestiniennes ont longtemps été vandalisées par les colons sans aucun effort sérieux de la part des autorités pour y mettre un terme.

Le mois dernier, une section d’une mosquée en Cisjordanie occupée a été vandalisée dans le cadre d’une attaque présumée à «prix coûtant», révélant la violence continue des colons israéliens contre les Palestiniens dans les territoires occupés. Le vandalisme à «prix à payer» est une stratégie utilisée par les colons juifs extrémistes pour attaquer les Palestiniens et leurs biens en représailles aux menaces perçues à l’expansion des colonies israéliennes.

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