Le groupe terroriste YPG / PKK a bloqué tous les points d’entrée et de sortie de plusieurs villages de Deir el-Zour en Syrie et s’empare des avoirs des Syriens déplacés de force des régions qu’il occupe dans le nord de la Syrie, selon des informations sur le terrain.
Selon des sources locales, les terroristes ont bloqué les villages d’al-Havayij, Shuhayl et Zayban après que les habitants aient lancé des manifestations contre leur administration le 4 août.
Les YPG / PKK ont également fermé une mosquée à Shuhayl et fourni un abri aux terroristes qui avaient été transférés d’autres régions de la mosquée.
Les terroristes ont arrêté des dizaines de civils la semaine dernière et ont imposé un couvre-feu, ont indiqué des sources locales.
Le Réseau syrien pour les droits de l’homme (SNHR) s’est dit préoccupé par les détentions des YPG / PKK.
« Le SNHR craint qu’ils ne soient soumis à la torture et finalement classés comme disparus de force », a déclaré l’ONG sur son compte Twitter.
Au moins deux civils ont été tués et cinq civils ont été blessés après que des terroristes des YPG / PKK ont ouvert le feu sur un groupe de Syriens protestant contre le meurtre d’éminents chefs tribaux dans la province de Deir el-Zour la semaine dernière.
Les gens sont descendus dans les rues pour exprimer leur indignation face au meurtre par les YPG / PKK du cheikh Mutashar al-Hafel et du cheikh Ibrahim al-Hafel, les chefs de la tribu arabe Agedat, a rapporté l’agence de presse Ihlas (IHA), citant des sources locales.
Ils ont exhorté les terroristes à se retirer de la région, selon des sources locales.
Quatre terroristes des YPG / PKK ont également été blessés lors des affrontements, selon le rapport.
La tribu Agedat, qui s’étend d’Alep à la frontière irakienne, a condamné l’organisation terroriste et ses décisions dans la région tout en exhortant les terroristes à se retirer des régions occupées. Ils ont également appelé la coalition dirigée par les États-Unis à rendre la région qui appartenait traditionnellement aux Arabes.
Les principales tribus syriennes ont rejeté une proposition de médiation des forces de la coalition dirigée par les États-Unis, qui ont tenu une réunion le 7 août.
Pendant ce temps, les terroristes du nord de la Syrie ont déclaré que tous les biens meubles et immeubles appartenant aux Syriens contraints de quitter la région en raison de l’oppression du groupe terroriste et qui n’ont pas de parents au premier ou au deuxième degré en Syrie passeront sous son contrôle, selon une déclaration écrite de la soi-disant assemblée des terroristes.
Par cette confiscation illégale, le groupe terroriste vise à augmenter ses sources de revenus.
De plus, un soi-disant commandant de brigade des YPG / PKK, Shaban Muhammed Zayed, a été assassiné par deux hommes armés à Deir el-Zour. Zayed a été accusé d’avoir agressé sexuellement les filles et les épouses de familles qu’il accusait d’être des membres de Daech.
Les YPG / PKK tentent de changer la composition démographique du nord de la Syrie en forçant les Turkmènes, les Syriaques, les Yézidis et les Arabes qui y vivent à quitter leurs foyers et à migrer ailleurs, dans un pays où des centaines de milliers de personnes ont déjà été déplacées.
Les populations locales vivant dans les zones tenues par les YPG / PKK souffrent depuis longtemps de ses atrocités, l’organisation terroriste ayant un bilan notoire de violations des droits de l’homme, allant des enlèvements, du recrutement d’enfants soldats, de la torture, du nettoyage ethnique et des déplacements forcés en Syrie.
Les YPG / PKK ont contraint les jeunes des zones sous son contrôle à unir leurs forces dans le cadre de la soi-disant «conscription obligatoire dans le devoir d’une loi de légitime défense» depuis 2017. En vertu de cette pratique, les jeunes âgés de 18 à 30 sont recrutés de force pour neuf mois, avec possibilité de prolongation si nécessaire. Ceux qui refusent de rejoindre les YPG / PKK « subissent de graves répercussions », y compris l’emprisonnement.
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