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Donald Trump accusé d’incompétence et d’abus de pouvoir par Barack Obama

Au troisième jour de la convention nationale démocrate, l’ancien président Barack Obama a prononcé un sévère réquisitoire contre son successeur Donald Trump. Il a notamment accusé le président américain d’incompétence et d’abus de pouvoir. Au-delà du discours du 44e président, qui était très attendu, Kamala Harris, choisie pour être la future vice-présidente des États-Unis si le candidat démocrate Joe Biden est élu, a officiellement accepté cette nomination.

« J’ai espéré, pour le bien de notre pays, que Donald Trump puisse montrer l’envie de prendre son rôle au sérieux, qu’il puisse ressentir le poids de la fonction », a affirmé M. Obama, nettement plus jeune que les deux candidats en lice mais déjà retraité de la politique. « Mais il ne l’a jamais fait », a ajouté M. Obama, troisième ex-président à soutenir Joe Biden à la convention après Bill Clinton et Jimmy Carter.

« Les conséquences de cet échec sont graves: 170.000 Américains morts, des millions d’emplois perdus, nos pires instincts libérés », a-t-il ajouté depuis Philadelphie, accusant son successeur d’avoir utilisé la présidence comme « un show de télé-réalité de plus ».

Pendant le discours de Barack Obama, Donald Trump a multiplié les tweets colériques, en lettres capitales, accusant en particulier son prédécesseur de l’avoir espionné pendant sa campagne.

Quelques heures plus tôt, après la diffusion d’extraits du discours, il avait déjà répliqué avec force. « Quand j’entends cela et que je vois l’horreur qu’il nous a laissée, la stupidité des accords qu’il a conclus… », avait-il réagi. « Regardez comme il était mauvais, à quel point il fut un président inefficace ». Le locataire de la Maison Blanche a aussi ironisé sur « Hillary la crapule », surnom moqueur dont il affuble Mme Clinton, avant même la diffusion de son discours.

L’ex-candidate malheureuse, qui a échoué il y a quatre ans à devenir la première présidente des États-Unis, a elle aussi pris la parole lors de cette étrange convention sans public. « Depuis quatre ans, les gens me disent ‘Je n’avais pas réalisé combien il était dangereux’ (…) ou pire ‘J’aurais dû voter' », a-t-elle déclaré, appelant à un sursaut pour éviter que les lendemains de l’élection ne soient, une nouvelle fois, ceux de la déception et des regrets.

Kamala Harris accepte officiellement sa nomination

Kamala Harris, choisie pour être la future vice-présidente des États-Unis si le candidat démocrate Joe Biden est élu, a officiellement accepté cette nomination lors de la convention démocrate. “J’accepte votre nomination à la vice-présidence des États-Unis d’Amérique”, a déclaré la sénatrice de Californie.

“Ma mère m’a appris qu’aider les autres donne un sens à la vie”, a-t-elle poursuivi, ajoutant que sa mère, d’origine indienne, “n’aurait probablement jamais imaginé que je me tiendrais ici devant vous”.

“Nous méritons beaucoup mieux!”, a encore lancé, déterminée, celle qui pourrait le 3 novembre écrire un nouveau chapitre de l’histoire américaine en devenant la première femme à accéder à la vice-présidence.

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