Mohammad-Javad Haghchenass, membre du conseil de Téhéran, a déclaré au quotidien Etemad Online, le 22 août : « Nous avons vu, par exemple, que nous enterrions 120 à 130 personnes au cimetière de Behecht-e Zahra à Téhéran [chaque jour], et le nombre de morts annoncé par le ministère de la Santé pour l’ensemble du pays est égal au nombre de personnes enterrées à Behecht-e Zahra. »
Il a souligné que les services de renseignement des pasdarans avaient intenté une action en justice contre lui pour avoir cherché à connaitre les chiffres réels des victimes.
En réponse à ses questions sur les chiffres réels posées à l’autorité compétente, il a été cité par le même média comme ayant déclaré : « Je comprends qu’on lui (l’autorité compétente) ait dit qu’elle ne devait pas donner le chiffre.
Elle a été menacée, Finalement, le maire de Téhéran a accepté d’envoyer le chiffre par SMS à M. Hachemi, pour le donner au groupe du conseil en écrivant dessus « confidentiel ». Plus tard, une lettre a été envoyée par l’honorable ministre, indiquant que ces affaires ne devaient pas être rendues publiques, soulignant que l’affaire devait être suivie en privé. Que Dieu ait pitié de tous ceux qui commettent des trahisons et jouent avec la vie des gens, leurs biens et leurs intérêts. »
Alireza Zali, président du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) : L’Iran est l’un des trois pays à la plus forte incidence de coronavirus. La raison la plus importante est que l’épuisement chronique des équipes médicales, qui est un problème inévitable, a réduit leur niveau de défense et de sécurité (agence Mehr, 23 Aout)
Par ailleurs, Lors d’une réunion au centre national de lutte contre le coronavirus, Rohani a annoncé ce 22 aout que la troisième vague de coronavirus était à venir : « Aujourd’hui, cela ressemble à l’époque de la guerre (Iran-Irak). Quand autant de malades se rassemblent quelque part, cela peut se transformer en une frontière dangereuse comme une zone de guerre. »
Alors que la nation est indignée par la négligence du régime à organiser les examens d’entrée à l’université contre l’avis de tous les experts, Rohani a fait référence avec cynisme à ces examens : « C’est un travail énorme. Je ne crois pas qu’aucun autre pays n’accomplisse de telles tâches avec autant de compassion et de coordination ! »
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