L’armée française a annoncé, mardi, que ses soldats ont tué accidentellement un civil et ont blessé deux autres dans le nord du Mali.
Selon un communiqué de l’état-major français, les membres de la force anti-ihadiste Barkhane ont effectué des tirs de sommation lorsqu’un bus circulant à vive allure a refusé de ralentir.
L’incident s’est produit à une cinquantaine de kilomètres de Gao (Nord-Est), lorsqu' »un bus qui se dirigeait à vive allure en direction du convoi militaire (français) a fait l’objet de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation, alors que la menace de véhicules suicides est élevée », détaille l’état-major.
« Ces premières mesures n’ont pas fait ralentir le bus », affirme-t-il: « un second tir de sommation dirigé vers le sol a alors été effectué. Deux balles ont ricoché sur le sol et traversé le pare-brise, blessant trois passagers dont l’un grièvement. Le blessé grave a été évacué par hélicoptère vers l’hôpital de la force Barkhane à Gao » mais « est décédé des suites de ses blessures », poursuit le communiqué.
« La force Barkhane présente ses sincères condoléances aux proches de la victime décédée », conclut l’état-major français, en précisant que « toutes les mesures ont été prises pour établir les circonstances exactes de cet événement », en collaboration avec la gendarmerie malienne.
En 2014, la France a lancé l’opération militaire «Barkhane» au Mali avec la participation de 4 500 soldats, dans le but d’éliminer les groupes armés dans la région du Sahel et de limiter leur influence.
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